Parcours de dépistage par test de détection du VPH et de suivi

Étape 2 : Dépistage primaire par test de détection du VPH et autoprélèvement

Instructions pour le VPH

Les recommandations décrites dans ces étapes sont destinées à être mises en œuvre par les décideurs responsables de la prestation du dépistage du cancer du col de l’utérus et des soins de suivi.

En savoir plus sur les publics visés et la responsabilisation.

Dispositifs de test de détection du VPH

clock and temperatureRecommandation : Collaborer avec les laboratoires partenaires pour s’assurer que les dispositifs de prélèvement des échantillons pour les tests de détection du VPH, ainsi que les tests et l’équipement connexe, ont été validés de manière appropriée pour le dépistage primaire par test de détection du VPH.

Principales données probantes et considérations relatives à la mise en œuvre :

  • Lors de la sélection d’un dispositif de prélèvement, les territoires de compétence pourraient prendre en considération la possibilité de l’utiliser pour d’autres tests que celui du dépistage primaire par test de détection du VPH. Les quatre types de tests les plus courants sont le génotypage partiel du VPH, la cytologie en milieu liquide, l’immunocoloration avec les biomarqueurs p16-Ki67 et la méthylation de l’ADN1. (Pour de plus amples détails sur ces tests, on pourra consulter le tableau 5 du rapport intitulé Analyse de l’environnement sur le dépistage primaire par détection du VPH et le suivi des résultats anormaux.)
    • Le génotypage partiel des VPH 16 et 18 permet de mettre en évidence les souches présentant les risques les plus élevés et pourrait servir de base aux parcours de triage1. Les territoires de compétence pourraient également envisager des tests de détection du VPH ciblant d’autres sous-types répandus au sein de la population et présentant également des risques élevés1.
    • La cytologie ne pourra être incluse que dans le cadre d’un test de dépistage primaire effectué sur un échantillon prélevé par un clinicien; dans le cas où une participante aurait utilisé l’autoprélèvement pour un test de détection du VPH, elle devra consulter un clinicien si un test cytologique est requis.
  • On envisagera différents dispositifs de prélèvement d’échantillons (par exemple un écouvillon sec, un écouvillon floqué ou une brosse) et l’utilisation de milieux liquides.
    • Lors de l’autoprélèvement, les dispositifs de prélèvement à sec présentent une plus grande facilité d’utilisation, car ils n’exigent pas des participantes qu’elles manipulent des milieux liquides. Les instructions d’utilisation devraient indiquer clairement le délai dont dispose la participante pour effectuer son test et le retourner en vue de l’obtention de résultats optimaux. Les échantillons renvoyés dans des milieux liquides pourraient nécessiter des manipulations particulières pouvant rallonger les temps de livraison et accroître les coûts des emballages2.
      • On notera que le panorama des dispositifs approuvés de prélèvement d’échantillons pour les tests de détection du VPH évolue au Canada. Pour obtenir des renseignements complets à ce sujet, on consultera le site de Santé Canada.

À retenir : considérations relatives aux dispositifs de test de détection du VPH

Il sera important de tenir compte de la durée et de la température recommandées pour le stockage d’un échantillon, en particulier dans les zones rurales et éloignées, où il pourrait devoir être stocké ou transporté pendant de longues périodes.

microscopeRecommandation : Surveiller les caractéristiques des tests de détection du VPH, afin d’en optimiser les performances.

Principales données probantes et considérations relatives à la mise en œuvre :

  • On mettra à jour les lignes directrices existantes en matière d’assurance de la qualité du dépistage du cancer du col de l’utérus (ou on en établira lorsqu’il n’en existe pas), afin de veiller à ce que, dans ce contexte, les tests de détection du VPH restent stables et homogènes au fil du temps.
    • On déterminera des indicateurs de la qualité propres aux tests de détection du VPH. On envisagera notamment de prendre en considération des paramètres comme la sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive négative ou positive, le taux de positivité et le pourcentage de tests donnant des résultats insatisfaisants ou indéterminés.
  1. Partenariat canadien contre le cancer. (2021). Analyse de l’environnement sur le dépistage primaire par détection du VPH et le suivi des résultats anormaux. [Consulté le 19 janvier 2022]. Disponible à l’adresse : https://stg.partnershipagainstcancer.ca/fr/topics/hpv-primary-screening-environmental-scan/.
  2. Clark, M. et Horton, J. (2021). Self-sampling devices for HPV testing. Canadian Journal of Health Technologies, 1(12). https://doi.org/10.51731/cjht.2021.229.