Notre modèle cadre tout à fait avec le contexte mondial
Programme complet du Canada pour la lutte contre le cancer
1 décembre 2008
Tous les pays qui ont une stratégie nationale de lutte contre le cancer utilisent une approche différente dans une certaine mesure, affirme Heather Bryant, M.D., Ph. D., et vice-présidente de la lutte contre le cancer au sein du Partenariat. Il n’existe pas de solution universelle, mais l’adoption dune approche systémique est le moyen le plus rapide et le plus rentable pour atteindre les objectifs du Partenariat (voir l’encadré).
Elle permet en outre au Canada de se positionner fermement parmi les pays relativement peu nombreux qui tentent de mettre en oeuvre un programme complet de lutte contre le cancer, ajoute-t-elle.
Le programme de lutte contre le cancer de la Grande-Bretagne, mis en oeuvre par l’entremise du National Health Service (NHS), est partout considéré comme un modèle. Il dispose aussi de nombreux leviers financiers directs favorisant le changement, étant donné que le secteur des soins liés au cancer est largement financé par le NHS.
« Pour bien comprendre le domaine des soins de santé au Canada, il importe de se rappeler que ces derniers relèvent des provinces. Toutefois, nous tentons de cerner les éléments de la lutte contre le cancer dont l’efficacité est déjà démontrée. Avec nos partenaires, nous élaborons des stratégies pour accroître ou renforcer ces éléments dans le but d’obtenir un changement mesurable, basé sur des données probantes. »
Lors du Congrès mondial sur le cancer qui s’est tenu à Genève, en août 2008, les participants ont été impressionnés par le démarrage rapide du Partenariat et par le fait qu’une stratégie complète est déjà en place, ajoute Jessica Hill, PDG du Partenariat.
« Cet exploit a été accompli grce au travail acharné de toutes les personnes qui ont donné de leur temps pour créer la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer, établissant ainsi le cadre que nous avons aujourd’hui.
« D’autres pays ont affirmé que l’intérêt de notre modèle réside précisément dans le fait qu’il permet de tirer le meilleur parti des ressources existantes et de regrouper ces ressources de manière à les rendre plus efficaces. L’adoption dune stratégie populationnelle est également un élément clé de la stratégie de lutte contre le cancer de tous les pays et elle est essentielle au travail que nous accomplissons au Canada », dit-elle.
En 18 mois à peine, certaines initiatives du Partenariat se sont déjà fait remarquer sur la scène internationale, affirme John Potter, M.D., Ph. D., du Fred Hutchinson Cancer Research Center à Seattle (Washington), où il était anciennement directeur de la divison de recherche sur la prévention du cancer, et actuellement président du comité de gouvernance de l’étude de cohorte Projet de partenariat canadien Espoir pour demain.
« La contribution du Partenariat sur la scène internationale est très importante. Le fait que ce dernier ait eu l’idée dappuyer l’étude de cohorte étude dont nous avions vraiment besoin en est la preuve très éloquente. »
L’approche systémique et fondée sur des données probantes dans la lutte contre le cancer
Le Partenariat fait appel à une approche systémique dans le but :
- de prévenir le cancer;
- d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes du cancer;
- de réduire le risque de décès associé au cancer;
- d’accroître l’efficience de la lutte contre le cancer au Canada.
Pour atteindre ces objectifs, le Partenariat met l’accent sur les initiatives fondées sur des données probantes et ayant une portée pancanadienne, qui sont axées sur des résultats atteignables et mesurables.