Dépistage primaire par détection du VPH et suivi des résultats anormaux pour le cancer du col de l’utérus
En comprenant comment d’autres pays ont mis en œuvre le dépistage primaire par détection du VPH, le Canada peut passer à l’action, en vue d’éliminer le cancer du col de l’utérus
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Découvrez comment d’autres pays ont mis en œuvre le dépistage primaire par détection du VPH
Cette analyse de l’environnement souligne la manière dont d’autres pays ont mis en œuvre le dépistage primaire par détection du virus du papillome humain (VPH) dans leurs programmes de dépistage organisé du cancer du col de l’utérus. Apprenez-en plus sur les parcours de dépistage du cancer du col de l’utérus et de suivi, notamment sur l’autoprélèvement, sur les différents types de tests et sur les points particuliers à prendre en considération en matière d’équité.
Leçons pour le Canada
D’autres pays ont utilisé, avec succès, plusieurs stratégies de mise en œuvre du dépistage primaire par détection du VPH, qui pourraient être exploitées au Canada, notamment :
- La personnalisation des programmes, pour les groupes confrontés à des inégalités en matière de services de dépistage et de suivi;
- La communication, aux cliniciens et au public, de la supériorité du test de détection du VPH;
- L’élaboration d’un parcours de dépistage et de suivi;
- La création d’un plan de gestion de l’augmentation temporaire de la demande de colposcopies.
Étapes du parcours de dépistage du cancer du col de l’utérus
Le dépistage primaire par détection du VPH comprend six étapes générales :
- L’invitation au dépistage;
- Le dépistage primaire par détection du VPH;
- Le triage initial et de suivi;
- La colposcopie;
- Le traitement;
- Le suivi postérieur au traitement.
Contexte
Le cancer du col de l’utérus est un cancer gynécologique largement évitable. Des programmes de dépistage organisé de ce cancer existent dans la plupart des provinces canadiennes et dans de nombreux pays du monde entier. Ces programmes offrent un dépistage aux femmes admissibles asymptomatiques présentant un risque moyen de cancer du col de l’utérus.
Jusque récemment, les programmes de dépistage du cancer du col de l’utérus utilisaient le test Pap comme test de dépistage primaire. Cependant, maintenant que le lien entre la présence persistante du VPH, particulièrement les souches à haut risque telles que les VPH 16 et 18, et le risque de cancer du col de l’utérus est bien établi, la détection du VPH est en train de devenir la principale méthode de dépistage du cancer du col de l’utérus. En effet, elle permet de repérer, et ce, plus précocement qu’avec le test Pap, les femmes présentant un risque accru de cancer du col de l’utérus, diminuant ainsi de manière notable la probabilité que ces femmes contractent un cancer.
Plusieurs pays, dont l’Australie, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Finlande, sont passés du test Pap au test de détection du VPH dans leurs programmes de dépistage organisé du cancer du col de l’utérus, et des travaux sont en cours pour en faire de même au Canada.
Plan d’action du Canada pour éliminer le cancer du col de l’utérus
La mise en œuvre d’un dépistage primaire organisé par détection du VPH et l’amélioration du suivi des résultats de dépistage anormaux sont deux des priorités du plan d’action pour éliminer le cancer du col de l’utérus. Le travail a déjà commencé.
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