Mesures fondées sur des données probantes en matière de politiques visant à promouvoir une alimentation saine

Découvrez comment les gouvernements locaux, provinciaux et territoriaux peuvent promouvoir une alimentation saine en mettant en œuvre des politiques fondées sur des données probantes

Dans cette ressource sur les politiques en matière d’alimentation saine

Quelles sont les mesures locales et provinciales ou territoriales fondées sur des données probantes en matière de politiques relatives à l’alimentation saine?

Des interventions en matière de politique fondées sur des données probantes existent à l’échelle locale, provinciale et territoriale pour promouvoir et appuyer une alimentation saine, comme le résume la section ci-dessous. Parallèlement aux mesures en matière de politiques sur une alimentation saine, les occasions d’adopter d’autres mesures fondées sur des données probantes en matière de politiques sont mentionnées par des sources clés, y compris, sans toutefois s’y limiter : le projet Food-EPI Canada1 et le document intitulé Nutrition Report Card on Food Environments for Children and Youth2 [rapport sur le rendement en matière d’environnements alimentaires pour les enfants et les jeunes] de l’Alberta.

Pour déterminer l’étendue de l’adoption de mesures fondées sur des données probantes en matière de politiques relatives à une alimentation saine dans l’ensemble du Canada, à l’échelle locale, provinciale et territoriale, on a procédé à une analyse des politiques figurant dans le Répertoire des politiques de prévention. Un niveau d’adoption au Canada (faible, moyen ou élevé) a été attribué à chaque mesure fondée sur des données probantes en matière de politiques pour aider à illustrer les points forts et les points faibles dans l’ensemble du pays :

  • FAIBLE= les territoires de compétence ont peu ou n’ont pas adopté de mesures fondées sur des données probantes en matière de politiques et/ou la portée des mesures en matière de politiques est limitée.
  • MOYEN= certains territoires de compétence, mais pas tous, ont adopté des mesures fondées sur des données probantes en matière de politiques et/ou la portée des mesures en matière de politiques est partielle.
  • ÉLEVÉ= la plupart des territoires de compétence ont adopté des mesures fondées sur des données probantes en matière de politiques à l’échelle globale.

Cliquez sur chaque mesure en matière de politiques pour obtenir des détails concernant les politiques sur une alimentation saine fondées sur des données probantes qui ont été adoptées par des gouvernements locaux et provinciaux/territoriaux.

Liens rapides vers les mesures en matière de politiques

1. Étiquetage des denrées alimentaires
2. Approvisionnement alimentaire
3. Prix des aliments
4. Promotion de denrées alimentaires
5. Commerce alimentaire
6. Composition des aliments

1. Étiquetage des denrées alimentaires1

Définition : cadre réglementaire mis en œuvre par le gouvernement pour l’étiquetage axé sur les consommateurs figurant sur les emballages alimentaires et les panneaux d’affichage du menu dans les restaurants afin de permettre à ces derniers de faire des choix éclairés en matière d’alimentation et d’empêcher les allégations trompeuses.

Les données probantes qui appuient l’étiquetage des denrées alimentaires sont notamment les suivantes :

  • Les analyses révèlent que l’autoréglementation de l’étiquetage d’aliments malsains par l’industrie entraîne des restrictions qui sont vagues et ont des effets quantifiables minimes3,4.
  • L’étiquetage nutritionnel est efficace lorsqu’il est accompagné d’une explication simple sur la façon d’interpréter les renseignements présentés5.
  • Les analyses révèlent que l’utilisation d’icônes simples, de listes de vérification, de logos d’organisations influentes aux points d’achat peut appuyer des changements alimentaires lorsqu’elle s’accompagne de changements environnementaux6,7,8.
  • Les exigences en matière d’étiquetage peuvent influencer les pratiques des fabricants, p. ex. encourager la reformulation des aliments8.
  • L’étiquetage de la valeur calorique des plats figurant au menu d’un restaurant pourrait aider à réduire la valeur calorique moyenne de chaque repas acheté (p. ex diminution de 7,8 %)9.
Mesures en matière de politiques : Étiquetage des denrées alimentaires Degré d’adoption : échelle provinciale/territoriale Degré d’adoption :
31 municipalités canadiennes
Étiquetage des menus FAIBLE FAIBLE

 

2. Approvisionnement alimentaire1

Définition : le gouvernement s’assure qu’il existe des politiques en matière de services alimentaires sains qui sont mises en œuvre dans des milieux financés par le gouvernement pour veiller à ce que l’approvisionnement alimentaire encourage des choix sains dans ce domaine. Par ailleurs, il encourage et soutient activement les entreprises privées afin qu’elles mettent en œuvre des politiques similaires.

Les données probantes qui appuient l’approvisionnement alimentaire sont notamment les suivantes :

  • Les approches en milieu scolaire, notamment le jardinage à l’école, sont efficaces pour améliorer l’alimentation et l’activité physique8.
  • Les politiques scolaires en Europe qui visent à contrôler les distributeurs automatiques, la distribution gratuite de fruits et la réglementation du contenu nutritionnel des repas scolaires démontrent un effet positif sur le comportement à court terme10.
  • L’interdiction des boissons sucrées dans les distributeurs automatiques et leur remplacement par des choix plus sains ont conduit à une diminution de la consommation d’aliments malsains par les étudiants et à une augmentation du respect des recommandations concernant les fruits, les légumes et le lait11.
  • Les interventions en milieu de travail pour améliorer l’alimentation et l’activité physique (p. ex. modifications du milieu de travail, changements apportés aux aliments servis à la cafétéria/vendus dans les distributeurs automatiques) ont donné lieu à une perte de poids12.
Mesures en matière de politiques : Approvisionnement alimentaire Degré d’adoption : échelle provinciale/territoriale Degré d’adoption :
31 municipalités canadiennes
Politiques en matière de nutrition dans les écoles MOYEN S.O.
Politiques en matière de nutrition dans le secteur public MOYEN MOYEN
Politiques en matière de nutrition dans le secteur privé FAIBLE FAIBLE

 

3. Prix des aliments1

Définition : les politiques de fixation des prix des aliments vont de pair avec les résultats en matière de santé en aidant à faire plus facilement des choix sains et moins coûteux en matière d’alimentation.

Les données probantes qui appuient les prix des aliments sont notamment les suivantes :

  • Plusieurs analyses et études révèlent que la taxation des aliments malsains donne lieu à une diminution de la consommation de ces aliments13.
  • La taxation des boissons sucrées est plus efficace lorsqu’elle est établie en fonction du nombre de calories plutôt qu’à l’once14.
  • Une taxe sur les producteurs ciblant directement les édulcorants conduit à moins de perte de surplus des consommateurs15.
  • Plus l’augmentation de la taxe est élevée, plus la réduction de la consommation est importante, la plupart des études semblant indiquer que lorsque l’on applique une taxe de plus de 20 % sur les boissons sucrées, la réduction estimée de l’obésité aux États-Unis est de 3,5 %16,8,17,18,19,20.
  • Certaines taxes (p. ex., valeur établie en fonction de la quantité, de la taille ou du poids) sont plus efficaces que les taxes sur la valeur (c.-à-d. proportionnelles au prix)20.
  • Certaines études semblent indiquer que l’attribution de subventions pour les aliments sains a tendance à être plus efficace pour promouvoir une alimentation saine que l’utilisation de taxes13.
  • Il a été démontré que les mesures incitatives pécuniaires (rabais, bons, coupons, prêts) sont efficaces pour augmenter l’achat de denrées alimentaires plus saines dans les magasins ou les supermarchés21.
  • Les réductions de prix destinées directement aux consommateurs se sont avérées être systématiquement efficaces pour augmenter l’achat et la consommation d’aliments plus sains recommandés dans des lieux de vente de nourriture (p. ex. supermarchés, restaurants et cafétérias)22.
  • Une diminution de 10 % du prix (subvention) augmentait de 12 % la consommation de fruits et de légumes, tandis qu’une augmentation de 10 % du prix (taxe) diminuait de 6 % la consommation d’aliments malsains23.
  • Une subvention de 10 % pour les aliments sains donnait lieu à une augmentation de 12 % de la consommation d’aliments sains, y compris une augmentation moyenne de 14 % de la consommation de fruits et de légumes, ce qui se traduisait par une diminution légère, mais significative, de l’indice de masse corporelle (IMC)16.
  • On a constaté que les coupons d’achat de fruits et de légumes réduisaient les disparités entre les consommateurs à faible revenu et ceux dont le revenu est plus élevé24.
  • Les politiques d’établissement des prix qui sont combinées à des interventions d’information, comme des campagnes médiatiques ou des changements apportés à l’étiquetage, sont les plus efficaces25.
  • Les politiques d’établissement des prix peuvent renforcer l’éducation du consommateur en le sensibilisant aux produits qui sont taxés ou subventionnés, ou la consommation de portions appropriées23,24.
Mesures en matière de politiques : Prix des aliments Degré d’adoption : échelle provinciale/territoriale Degré d’adoption :
31 municipalités canadiennes
Réduire au minimum les taxes sur les aliments sains ÉLEVÉ ÉLEVÉ
Augmenter les taxes sur les aliments malsains FAIBLE FAIBLE
Subventions pour les aliments FAIBLE S.O.
Aide au revenu liée aux aliments FAIBLE FAIBLE

 

4. Promotion de denrées alimentaires1

Définition : le gouvernement a mis en œuvre une politique globale visant à réduire l’effet (exposition et pouvoir) de la promotion d’aliments malsains dans tous les médias, en particulier ceux visant les enfants (< 16 ans).

Les données probantes qui appuient la promotion de denrées alimentaires sont notamment les suivantes :

  • À long terme, l’interdiction des publicités d’aliments de restauration rapide et d’aliments vides destinées aux enfants peut s’avérer efficace13.
  • Il existe des relations étroites entre les pratiques de marketing et les changements dans les préférences alimentaires26.
  • La réglementation du marketing auprès des enfants au Québec a donné lieu à une diminution de 7,1 % à 9,3 % de la probabilité d’achat d’aliments de restauration rapide, ce qui s’est traduit par une chute du nombre de repas-minute de 22 millions à 11 millions10.
  • L’augmentation des publicités télévisuelles pour certains aliments et certaines boissons a accentué la tendance des enfants à consommer ces produits27. Par exemple, une augmentation de 100 % des publicités pour des boissons gazeuses a été corrélée à une hausse de 6,5 % de la consommation de ces boissons par les enfants et les publicités pour les aliments de restauration rapide ont entraîné une augmentation de 1,3 % de la consommation.
Mesures en matière de politiques : Promotion de denrées alimentaires Degré d’adoption : échelle provinciale/territoriale Degré d’adoption :
31 municipalités canadiennes
Promotion destinée aux enfants par l’intermédiaire de médias de diffusion FAIBLE S.O.
Promotion destinée aux enfants par l’intermédiaire de médias autres que ceux de diffusion FAIBLE FAIBLE
Promotion destinée aux enfants dans des lieux pour enfants FAIBLE FAIBLE

 

5. Commerce alimentaire1

Définition : le gouvernement a le pouvoir de mettre en œuvre des politiques et des programmes visant à encourager la disponibilité d’aliments sains et à limiter celle d’aliments malsains dans les collectivités (densité et lieux des points de vente) et en magasin (endroit où sont placés les produits).

Les données probantes qui appuient le commerce alimentaire de détail sont notamment les suivantes :

  • La collaboration avec des établissements de restauration en vue d’accroître l’accès à des aliments sains (mesures incitatives ou matériel éducatif) a donné lieu à quelques progrès en ce qui concerne le choix d’aliments plus sains7.
  • Le recours à des subventions agricoles pour créer les infrastructures, les services de production, de transport et de marketing d’aliments plus sains pourrait avoir une incidence importante à long terme sur l’amélioration de l’accès aux aliments sains8.
  • L’existence de marchés agricoles qui comprennent l’offre de coupons aux membres de la collectivité a conduit à l’augmentation de la consommation de fruits et de légumes8.
  • Encourager le jardinage communautaire peut s’avérer efficace pour améliorer le régime alimentaire et l’alimentation saine8.
  • La disponibilité de points de vente offrant des choix sains améliorera le régime alimentaire des collectivités avoisinantes et conduira potentiellement à une diminution du poids corporel et de l’IMC8.
Mesures en matière de politiques : Commerce alimentaire Degré d’adoption : échelle provinciale/territoriale Degré d’adoption :
31 municipalités canadiennes
Politiques d’urbanisme concernant les points de vente d’aliments malsains FAIBLE FAIBLE
Politiques d’urbanisme concernant les points de vente d’aliments sains FAIBLE MOYEN
Disponibilité d’aliments sains et malsains dans les magasins FAIBLE FAIBLE
Disponibilité d’aliments sains et malsains dans les restaurants FAIBLE FAIBLE

 

6. Composition des aliments1

Définition : systèmes mis en œuvre par le gouvernement qui veillent à ce que la densité énergétique et les éléments nutritifs préoccupants (sodium, graisses saturées, gras trans, sucre ajouté) dans les aliments transformés et les repas consommés hors domicile soient limités.

Les données probantes qui appuient la composition des aliments sont notamment les suivantes :

  • Changer le contenu des repas préemballés pour enfants a permis de réduire la quantité générale de calories achetées, d’augmenter les achats de lait au chocolat écrémé et a donné lieu à une légère diminution de l’achat de boissons gazeuses7.
  • La réglementation relative à la réduction obligatoire du sodium au Danemark s’est traduite par une diminution moyenne de la consommation de sodium de 9,5 g par habitant et par jour en 2001 à 8,6 g par jour en 200710.
  • Une interdiction des gras trans dans les aliments à emporter a permis de réduire la consommation de ces graisses, mais a entraîné une hausse de la consommation de graisses saturées7.
Mesures en matière de politiques : Composition des aliments Degré d’adoption : échelle provinciale/territoriale Degré d’adoption :
31 municipalités canadiennes
Objectifs en matière de composition des aliments consommés hors domicile FAIBLE FAIBLE

Références

1 Vanderlee, L., Goorang, S., Karbasy, K., Schermel, A. et L’Abbe, M. (2017). Creating healthier food environments in Canada: Current policies and priority actions – Summary report. Toronto, Ontario : Université de Toronto. Disponible à l’adresse : http://labbelab.utoronto.ca/food-epi-canada-2017/.

2 Alberta Policy Coalition for Chronic Disease Prevention (APCCP). (2018). Alberta’s Nutrition Report Card on Healthy Food Environments for Children and Youth. Disponible à l’adresse : http://abpolicycoalitionforprevention.ca/evidence/albertas-nutrition-report-card/.

3 Galbraith-Emami, S. et Lobstein, T. (2013). The impact of initiatives to limit the advertising of food and beverage products to children: A systematic review. Obesity Reviews, 14(12), 960-974.

4 Ronit, K. et Jensen, J. D. (2014). Obesity and industry self-regulation of food and beverage marketing: A literature review. European Journal of Clinical Nutrition, 68(7), 753-759.

5 Institut national de la recherche agronomique. (2010). Bilan des actions publiques et privées visant à modifier les comportements alimentaires. Paris, France : Institut national de la recherche agronomique.

6 Chandon, P. et Wansink, B. (2012). Does food marketing need to make us fat? A review and solutions. Nutrition Reviews, 70(10), 571-593.

7 Hillier-Brown, F. C., Summerbell, C. D., Moore, H. J. et coll. (2017). The impact of interventions to promote healthier ready-to-eat meals (to eat in, to take away or to be delivered) sold by specific food outlets open to the general public: A systematic review. Obesity Reviews, 18(2), 227-246.

8 Mozaffarian, D., Afshin, A., Benowitz, N. L. et coll. (2012). Population approaches to improve diet, physical activity, and smoking habits: A scientific statement from the American Heart Association. Circulation, 126(12), 1514-1563.

9 Crockett, R. A., King, S. E., Marteau, T. M. et coll. (2018). Nutritional labelling for healthier food or non-alcoholic drink purchasing and consumption. Cochrane Database of Systematic Reviews, 2, Cd009315.

10 Capacci, S., Mazzocchi, M., Shankar, B. et coll. (2012). Policies to promote healthy eating in Europe: A structured review of policies and their effectiveness. Nutrition Reviews, 70(3), 188-200.

11 Mayne, S. L., Auchincloss, A. H. et Michael, Y. L. (2015). Impact of policy and built environment changes on obesity-related outcomes: A systematic review of naturally occurring experiments. Obesity Reviews, 16(5), 362-375.

12 Anderson, L. M., Quinn, T. A., Glanz, K. et coll. (2009). The effectiveness of worksite nutrition and physical activity interventions for controlling employee overweight and obesity: A systematic review. American Journal of Preventive Medicine, 37(4), 340-357.

13 Waddell, K., Wilson, M. G., Panchal, P. et Mattison, C. A. (2018, 29 mars). Rapid synthesis: Identifying effective and cost-effective population-level approaches to promote healthy eating. Hamilton, Ontario : McMaster Health Forum.

14 Miao, Z., Beghin, J. C. et Jensen, H. H. (2012). Taxing sweets: Sweetener input tax or final consumption tax? Contemporary Economic Policy, 30(3), 344-361.

15 Zhen, C., Brissette, I. F. et Ruff, R. R. (2014). By ounce or by calorie: The differential effects of alternative sugar sweetened beverage tax strategies. American Journal of Agricultural Economics, 96(4), 1070-1083.

16 Afshin, A., Penalvo, J. L., Del Gobbo, L. et coll. (2017). The prospective impact of food pricing on improving dietary consumption: A systematic review and meta-analysis. Plos One, 12(3): e0172277.

17 Mytton, O. T., Clarke, D. et Rayner, M. (2012). Taxing unhealthy food and drinks to improve health. BMJ: British Medical Journal, 344, e2931.

18 Powell, L. M., Chriqui, J. F., Khan, T., Wada, R. et Chaloupka, F. J. (2013). Assessing the potential effectiveness of food and beverage taxes and subsidies for improving public health: A systematic review of prices, demand and body weight outcomes. Obesity Reviews, 14(2), 110-128.

19 Thow, A. M., Jan, S., Leeder, S. et Swinburn, B. (2010). The effect of fiscal policy on diet, obesity and chronic disease: A systematic review. Bulletin of the World Health Organization, 88(8), 609-614.

20 Wright, A., Smith, K. E. et Hellowell, M. (2017). Policy lessons from health taxes: A systematic review of empirical studies. BMC Public Health, 17(1), 583.

21 Liberato, S., Bailie, R. et Brimblecombe, J. (2014). Nutrition interventions at point-of-sale to encourage healthier food purchasing: a systematic review. BMC Public Health, 14, 919.

22 Budd, N., Cuccia, A., Jeffries, J., Prasad, D., Frick, K., Powell, L., Katz, F. et Gittelsohn, J. (2015). B’More healthy: retail rewards – design of a multi-level communications and pricing intervention to improve the food environment in Baltimore City. BMC Public Health, 15, 283.

23 Thow, A., Downs, S. et Jan, S. (2014). A systematic review of the effectiveness of food taxes and subsidies to improve diets: Understanding the recent evidence. Nutrition Reviews, 72(9), 551-565.

24 Dallongeville, J., Dauchet, L., de Mouzon, O., Requillart, V. et Soler, L. G. (2011). Increasing fruit and vegetable consumption: A cost-effectiveness analysis of public policies. European Journal of Public Health, 21(1), 69-73.

25 Institut national de la recherche agronomique. (2010). Bilan des actions publiques et privées visant à modifier les comportements alimentaires. Paris, France : Institut national de la recherche agronomique.

26 Cairns, G., Angus, K., Hastings, G. et Caraher, M. (2013). Systematic reviews of the evidence on the nature, extent and effects of food marketing to children. A retrospective summary. Appetite, 62, 209-15.

27 Andreyeva, T., Kelly, I. R. et Harris, J. L. (2011). Exposure to food advertising on television: Associations with children’s fast food and soft drink consumption and obesity. Economics & Human Biology, 9(3), 221-233.