Test de détection du VPH pour le dépistage du cancer du col de l’utérus : résumé des données probantes par le groupe d’experts (2012)

Consultez ce document de mars 2012 pour obtenir un résumé des essais clés sur le VPH pour lesquels des résultats ont été publiés ou sont en voie de l’être

Ce document explore les conséquences potentielles du test de détection du VPH sur le dépistage, les pratiques de suivi et la planification future. Seuls les essais qui évaluent l’utilisation du test de détection du VPH pour le dépistage primaire ont été pris en considération.

Le test de détection du VPH a été proposé à d’autres fins, notamment pour le suivi des résultats anormaux au test Pap et le suivi des patientes traitées pour des lésions précancéreuses. Le groupe n’a pas abordé ces utilisations du test de détection du VPH.

Le dépistage du cancer du col de l’utérus à l’aide du test Pap a permis de diminuer la fréquence de ce cancer et le nombre de décès dus à ce cancer au Canada au cours des cinquante dernières années. Toutefois, la sensibilité à un test unique est assez faible, soit autour de 55 %.

Le rôle causal du virus du papillome humain (VPH) dans le cancer du col de l’utérus est désormais bien établi, et cela a entraîné des recherches scientifiques visant à déterminer si la détection du VPH peut être utilisée en tant que test de dépistage principal, remplaçant potentiellement le test Pap.

Ces dernières années, plusieurs essais randomisés de grande envergure comparant le test Pap au test de détection du VPH comme méthode principale de dépistage ont publié des résultats après un cycle de dépistage, et dans certains cas après deux cycles de dépistage. Les paramètres évalués comprennent la détection des lésions précancéreuses du col de l’utérus (CIN2 ou CIN3) et des lésions cancéreuses du col de l’utérus. Aucun essai mené dans un contexte semblable au Canada n’a évalué les répercussions du test de détection du VPH sur les décès dus au cancer du col de l’utérus.

Bien que la conception et les protocoles des essais varient grandement, les constatations générales indiquent qu’après un cycle de dépistage, l’utilisation du test de détection du VPH entraîne un taux de détection plus élevé des lésions précancéreuses (CIN2 ou CIN3) comparativement au test Pap.

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