Amélioration des TRA : nombre minimal d’interprétations

Découvrez pourquoi l’expérience en matière d’interprétation de mammographies s’avère essentielle pour améliorer la précision du dépistage

icône nombre minimal d'interprétationLe « nombre minimal d’interprétations » est le plus petit nombre d’examens de dépistage du cancer du sein qu’un radiologiste doit interpréter, chaque année, pour conserver son agrément. Au fur et à mesure qu’un radiologiste interprète un plus grand nombre de clichés, il accumule de l’expérience et de l’expertise, et améliore, de ce fait, son rendement en matière de dépistage.

Le nombre minimal d’interprétations dans la pratique

Le nombre minimal d’interprétations varie d’un pays à l’autre. La plupart des pays exigent de 2 000 à 5 000 interprétations. Des études montrent qu’en fixant le seuil du nombre minimal d’interprétations à 3 000, on maximise l’incidence de ce paramètre sur la précision du dépistage. Au Canada, la plupart des provinces appliquent une exigence de 1 000 interprétations au minimum, ce qui constitue la valeur de référence de l’Association canadienne des radiologistes (cette valeur était auparavant de 480). La Colombie-Britannique exige au moins 2 500 interprétations annuelles.

Mise en œuvre concrète

Les programmes organisés de dépistage du cancer du sein cherchant à mettre en œuvre cette approche devraient appliquer la mesure suivante :

  • Cible de 2 000 interprétations minimum par an.

Clés du succès

  • Augmentation du nombre minimal d’interprétations à 3 000 annuellement
  • Combinaison avec une rétroaction sur les résultats en matière de cancer
  • Soutien aux radiologistes exerçant dans le cadre d’une pratique à faible volume

Défis à surmonter

  • Difficulté, pour les radiologistes en milieu rural, à atteindre le nombre minimal d’interprétations exigé

Approches supplémentaires pour améliorer les taux de rappel pour anomalie dans le dépistage du cancer du sein par mammographie

Apprenez-en davantage sur l’examen par les pairs et le mentorat, la formation, les fiches de rendement normalisées, l’interprétation par lots et la double interprétation.