Rapport de 2011 sur le rendement du système de lutte contre le cancer

Découvrez-en davantage dans ce rapport de 2011 sur ce qui fonctionne bien et sur les améliorations qui doivent être apportées au sein du système canadien de lutte contre le cancer

Le rapport de 2011 est le troisième rapport du Partenariat examinant le rendement du système canadien de lutte contre le cancer. Ce rapport présente des indicateurs qui mesurent le rendement et montre les tendances ainsi que les modèles pour apporter des améliorations.

Les conclusions de ce rapport, élaborées en étroite collaboration avec nos partenaires provinciaux et nationaux, fournissent un examen national complet des indicateurs liés aux soins contre le cancer qui couvrent la prévention, le dépistage, le diagnostic, le traitement, la recherche, l’expérience des patients et les résultats à long terme.

Ce rapport s’inscrit dans la lignée des deux autres rapports publiés. En effet, il actualise certains indicateurs avec des données plus récentes. Par ailleurs, il introduit de nouveaux indicateurs dans les domaines de la prévention, du dépistage, du traitement et des résultats à long terme.

Deux nouveaux chapitres ont été insérés. Le chapitre intitulé « Indicateurs développementaux et intérimaires » fait état d’indicateurs sur lesquels il faudra se pencher davantage ou de paramètres substituables qui pourront être mieux définis à l’avenir. Le chapitre sur l’expérience des patients remplace le précédent chapitre sur les soins de soutien et les soins aux survivants pour élargir la portée du domaine abordé. Des indicateurs sont en cours d’élaboration pour évaluer les soins axés sur les patients.

Faits saillants de ce rapport de 2011

  • Les taux de tabagisme et d’exposition à la fumée de tabac ambiante sont en baisse.
  • La consommation d’alcool a augmenté, tout comme le pourcentage de Canadiens considérés ayant un excès de poids ou étant obèses. Cependant, l’activité physique ainsi que la consommation de fruits et de légumes s’améliorent.
  • Les données actuellement disponibles à propos de l’immunisation contre le papillomavirus humain indiquent que son administration varie d’une province à l’autre.
  • Les taux de participation aux tests de Papanicolaou étaient plutôt uniformes d’une province à l’autre, les écarts étant généralement inférieurs à 10 %.
  • Les taux de participation déclarée par les intéressés au dépistage du cancer colorectal continuent d’être assez différents d’une province à l’autre (22 % à 52 %), ce qui reflète les différences dans les dates de démarrage des programmes provinciaux.
  • Pour ce qui est du cancer du sein, on observe encore des différences considérables entre les provinces en ce qui a trait au respect du temps d’attente cible entre une mammographie anormale et la résolution du diagnostic, car il varie de 38 % à 84 %.
  • Le taux de traitement par radiothérapie demeure uniforme d’une province à l’autre (29 % à 34 %), mais continue d’afficher une tendance à la baisse des taux de prestation du traitement selon l’âge du patient.
  • La satisfaction des patients en matière de coordination et de continuité des soins variait de 50 % à 90 %, et l’énoncé « les prestataires sont au courant des antécédents médicaux » est celui qui a obtenu le score le plus bas dans toutes les provinces. L’énoncé « savait qui était responsable de chaque traitement » a pour sa part obtenu le score le plus élevé dans la plupart des provinces.
  • De 1995 à 2007, les taux globaux de cancer se sont maintenus chez les hommes, alors qu’ils étaient à la hausse chez pour les femmes. Globalement, le taux de décès attribuables au cancer a baissé considérablement chez les hommes, mais a moins diminué chez les femmes.

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