Stratégie sur le cancer / Priorités stratégiques / Priorité 2 Priorité 2 : Diagnostiquer le cancer plus rapidement, avec exactitude et à un stade plus précoceLa détection et le traitement précoce du cancer peuvent sauver des vies. Mesure 1 Prioriser un accès rapide à un diagnostic approprié pour les personnes soupçonnées d’être atteintes d’un cancer Réduire les temps d’attente pour recevoir un diagnostic Diagnostiquer le cancer à un stade plus précoce placeholder text Mesure 2 Renforcer les efforts de dépistage existants et mettre en œuvre des programmes de dépistage du cancer du poumon dans l’ensemble du pays Augmenter la participation au dépistage du cancer colorectal Mettre en œuvre le dépistage du cancer du poumon placeholder text Aperçu Voir les progrès pour : Territoire de compétence Colombie-Britannique Alberta Saskatchewan Manitoba Ontario Québec Nouveau-Brunswick Nouvelle-Écosse Île-du-Prince-Édouard Terre-Neuve-et-Labrador Territoires du Nord-Ouest Nunavut Yukon Réduire les temps d’attente pour recevoir un diagnosticChaque province et chaque territoire a fourni son propre contenu et mesure cet indicateur différemment. En raison de ces différences, les données ne peuvent être comparées entre les territoires de compétence. Veuillez consulter les spécifications techniques pour plus de détails. De plus, des références pour l’information à l’échelle du Canada sont également disponibles. Pourquoi nous nous concentrons sur la réduction du temps d’attente pour recevoir un diagnostic Dans de nombreux cas, plus tôt le diagnostic est confirmé et le traitement commence, meilleurs sont les résultats. La réduction du temps d’attente pour recevoir un diagnostic peut également améliorer la qualité de vie d’une personne si un traitement moins lourd est nécessaire, ce qui se traduit par une meilleure expérience du cancer1. L’attente des résultats peut être stressante, surtout si la personne doit attendre plusieurs semaines ou mois pour recevoir un diagnostic. Le cancer peut également être plus avancé au moment où il est diagnostiqué. Tous les cancers ne sont pas diagnostiqués par dépistage. Mais lorsque le dépistage du cancer révèle un résultat anormal, les gens peuvent attendre longtemps avant les tests de suivi, les interventions et le diagnostic. Par exemple, pour le diagnostic du cancer colorectal, si une personne attend plus de six mois entre un résultat positif au test fécal et une coloscopie de suivi, cela peut avoir une incidence sur ses résultats cliniques. Les inégalités dans le système de soins de santé font que les groupes mal desservis, comme les nouveaux immigrants, les Premières Nations, les Inuits, les Métis et les personnes LGBTQ2S+, doivent attendre plus longtemps avant de recevoir un diagnostic. Par exemple, les Premières Nations, les Inuits et les Métis ont souvent un accès limité aux soins de santé en raison du racisme et de la discrimination2, ainsi que des défis associés à la géographie et au manque de fournisseurs de soins de santé et d’infrastructures, aux ambiguïtés juridictionnelles, aux obstacles culturels et au statut socioéconomique3. La réduction des temps d’attente pour le diagnostic du cancer est une question complexe. Les délais d’attente plus longs sont souvent le résultat de la fragmentation du système, du cloisonnement des soins de santé et des lacunes dans l’accès à l’information et la circulation de celle-ci. Une action concertée est nécessaire. L’accès aux soins primaires facilite le diagnostic précoce du cancer. Par exemple, les patients sans médecin de famille reçoivent souvent le diagnostic à la suite d’une consultation au service des urgences, alors que le cancer est déjà avancé. Les fournisseurs de soins primaires doivent également disposer des connaissances et des outils adéquats pour garantir un diagnostic rapide (p. ex. accès opportun à des tests, aiguillages vers un spécialiste). Ce que nous voulons réaliser Réduction du délai entre le premier symptôme suspect et le diagnostic et le traitement. Amélioration de la coordination, de la facilité et de l’efficacité du passage des patients des soins primaires au système de soins contre le cancer et de leur retour aux soins primaires pour le suivi. Ce que cela signifierait pour les personnes vivant au Canada Moins de stress et d’anxiété, et de meilleurs résultats pour les personnes atteintes d’un cancer. Les groupes mal desservis auraient accès à un diagnostic rapide, quel que soit leur lieu de résidence. Les patients bénéficieraient d’une transition sans heurts vers et depuis le système de soins contre le cancer. Diagnostiquer le cancer à un stade plus précoceChaque province et chaque territoire a fourni son propre contenu et mesure cet indicateur différemment. En raison de ces différences, les données ne peuvent être comparées entre les territoires de compétence. Veuillez consulter les spécifications techniques pour plus de détails. De plus, des références pour l’information à l’échelle du Canada sont également disponibles. Pourquoi nous nous concentrons sur le diagnostic précoce Le fait de détecter un cancer à un stade précoce grâce à l’accès en temps opportun à des tests de dépistage et de diagnostic peut sauver des vies. Un traitement précoce est souvent moins effractif et a de meilleures chances de réussite. Par exemple, une personne dont le cancer du côlon est diagnostiqué au stade I a huit fois plus de chances de survivre que si la maladie est diagnostiquée au stade IV4,5. Lorsque le cancer est diagnostiqué à un stade plus avancé, le coût du traitement et de l’hospitalisation augmente. En diagnostiquant la maladie plus tôt, les ressources du système pourraient être économisées et utilisées dans d’autres domaines, comme la prévention du cancer. Trop souvent, le cancer n’est diagnostiqué qu’à un stade avancé, même les cancers qui peuvent être découverts grâce au dépistage. Près de 50 % des cas de cancer du poumon sont diagnostiqués au stade IV, et 50 % des cas de cancer colorectal ne sont pas découverts avant le stade III ou IV. Toutes les personnes au Canada ne bénéficient pas de la même manière des services actuels de dépistage du cancer. Par exemple, pour certains membres des Premières Nations, des Inuits et des Métis, l’héritage et les répercussions contemporaines du colonialisme, la discrimination et/ou le racisme ont conduit à une méfiance à l’égard des fournisseurs de soins de santé et des établissements de santé. Parmi les autres obstacles, citons ceux liés à la géographie, le manque de ressources et de services sécurisants sur le plan culturel, et la gêne occasionnée par les interventions de dépistage effractives, en particulier chez les personnes ayant des antécédents d’agressions sexuelles. Cela fait que certaines personnes ont des réticences à accéder à des services de santé tels que le dépistage du cancer6-9. Les programmes visant à accélérer le diagnostic du cancer chez les personnes présentant des symptômes sont essentiels pour améliorer les résultats des patients et réduire le risque de mortalité. En outre, comprendre le stade auquel les cancers sont diagnostiqués peut aider les décideurs en matière de soins de santé à savoir si les programmes de dépistage de cancers tels que le cancer du poumon et le cancer colorectal sont efficaces. La pandémie de COVID-19 a eu des répercussions sur le dépistage systématique du cancer et a fait hésiter certaines personnes à se faire soigner en cas de symptômes. Cela signifie qu’il est possible que de nombreux cancers soient diagnostiqués à un stade plus avancé. Ce que nous voulons réaliser Des cancers diagnostiqués à des stades plus précoces. Un investissement dans des programmes visant à accélérer le diagnostic précoce du cancer chez les personnes présentant des symptômes, et une expansion de ces programmes. Des approches du dépistage du cancer qui sont sécurisantes sur le plan culturel pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis, dans le but de réduire les taux de cancer et de détecter le cancer à des stades plus précoces. Pour les cancers dépistables, de meilleurs renseignements pour améliorer le dépistage et la détection précoce afin que davantage de personnes reçoivent un diagnostic plus tôt, dans la mesure du possible. Ce que cela signifierait pour les personnes vivant au Canada De meilleurs résultats et moins de décès chez les personnes ayant reçu un diagnostic de cancer. Une réduction des coûts d’hospitalisation et de traitement, ce qui permettrait de réorienter les ressources vers d’autres secteurs du système de soins contre le cancer. Réduire les temps d’attente pour recevoir un diagnostic Où nous en sommes aujourd’hui Pourcentage de femmes ayant reçu leur diagnostic dans les 5 semaines (sans prélèvement tissulaire) et dans les 7 semaines (avec prélèvement tissulaire) suivant l’obtention d’un résultat anormal à la mammographie Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Les femmes qui participent au dépistage du cancer du sein font l’objet de tests diagnostiques en temps voulu après l’obtention d’un résultat anormal à la mammographie. 90 % des tests diagnostiques de suivi sont effectués dans les sept semaines pour les femmes ayant besoin d’une biopsie et dans les cinq semaines pour celles n’en ayant pas besoin. Les Britanno-Colombiens de toute la province ont un accès équitable et en temps voulu à des services de diagnostic. Situation actuelle En 2020, 89 % des femmes qui avaient besoin de tests diagnostiques sans biopsie à la suite de l’obtention d’un résultat anormal à la mammographie ont subi ces tests dans les cinq semaines. Parmi les femmes ayant eu besoin d’une biopsie, 68 % ont reçu leur diagnostic dans les sept semaines. Les temps d’attente pour les diagnostics après le dépistage se sont améliorés en 2020 par rapport à 2019. Nouveaux efforts Un sommet provincial a eu lieu en 2021 pour permettre l’échange de pratiques exemplaires entre les régies de la santé. Indicateur : Pourcentage de femmes ayant reçu leur diagnostic dans les 5 semaines (sans prélèvement tissulaire) et dans les 7 semaines (avec prélèvement tissulaire) suivant l’obtention d’un résultat anormal à la mammographie Diagnostiquer le cancer à un stade plus précoce Où nous en sommes aujourd’hui Proportion des stades au moment du diagnostic en Colombie-Britannique pour le cancer du poumon et le cancer colorectal Sélectionner le type de cancer : Sélectionner le type de cancer : data graph Cancer du poumonCancer colorectal Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Diminuer le taux de cancers de stade IV au moment du diagnostic pour le cancer du poumon et le cancer colorectal grâce à l’amélioration de la détection précoce. Situation actuelle Le programme de dépistage du cancer du côlon favorise le diagnostic précoce du cancer colorectal. Le réseau Family Practice Oncology Network favorise le diagnostic précoce des cancers en fournissant des ressources pédagogiques aux médecins généralistes en oncologie et aux infirmières praticiennes. Un nombre important de cancers colorectaux et de cancers du poumon sont diagnostiqués au stade IV en Colombie-Britannique. Nouveaux efforts Au printemps 2022, BC Cancer a lancé le Lung Cancer Screening Program (programme de dépistage du cancer du poumon), qui utilise une machine de tomodensitométrie (TDM) à faible dose pour détecter les anomalies. Le programme vise les adultes de 55 à 74 ans qui fument ou qui ont des antécédents tabagiques d’au moins 20 ans. Indicateur : Proportion des stades au moment du diagnostic en Colombie-Britannique pour le cancer du poumon et le cancer colorectal Réduire les temps d’attente pour recevoir un diagnostic Où nous en sommes aujourd’hui Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment. Notre objectif Concevoir conjointement un programme provincial de diagnostic du cancer pour accélérer le diagnostic dans toute la province. Continuer à concevoir et à mettre en œuvre des parcours de diagnostic du cancer propres à des tumeurs particulières. Situation actuelle L’Alberta travaille avec d’autres provinces sur des stratégies visant à raccourcir le temps d’attente pour une coloscopie (examen de diagnostic du cancer du côlon) après un résultat anormal au TFi (test fécal). Nouveaux efforts Un programme provincial centralisé et coordonné de diagnostic est en cours de conception. Des parcours de diagnostic sont en cours d’élaboration pour les cas où le cancer primaire est inconnu. Ils seront utilisés pour surveiller les intervalles de diagnostic et déterminer les possibilités de les raccourcir. Indicateur : Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment. Diagnostiquer le cancer à un stade plus précoce Proportion de cancers de stade IV au moment du diagnostic pour le cancer du poumon, le cancer colorectal, le cancer de la vessie et le mélanome en Alberta, par sexe Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Réduire la probabilité d’un diagnostic à un stade avancé en améliorant l’accès des personnes atteintes d’un cancer et de leurs prestataires de soins aux parcours de diagnostic propres à des tumeurs particulières. Situation actuelle Des parcours de diagnostic du cancer propres à des tumeurs particulières sont mis en œuvre pour les cancers du poumon et du sein. Nouveaux efforts Des parcours de diagnostic du lymphome et du cancer colorectal sont en cours d’élaboration et de mise en œuvre. Des cibles pour les intervalles de diagnostic ont été établies pour les parcours de diagnostic du lymphome et du cancer colorectal, et font l’objet d’un suivi. Indicateur : Proportion de cancers de stade IV au moment du diagnostic pour le cancer du poumon, le cancer colorectal, le cancer de la vessie et le mélanome en Alberta, par sexe Diagnostiquer le cancer à un stade plus précoce Où nous en sommes aujourd’hui Proportion de cancers de stade IV au moment du diagnostic en Nouvelle-Écosse en 2019 Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Les données de 2019 du registre du cancer ne sont pas disponibles à l’heure actuelle. Les données présentées sont basées sur les projections du nombre total de cas et des proportions de cancers de stade IV au moment du diagnostic pour les cancers du côlon et du poumon en 2019, et sur les projections des proportions pour le cancer de la vessie et le mélanome en 2018-2019. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Prévenir une plus grande proportion de cancers évitables. Détecter à un stade plus précoce les cancers qui ne peuvent être évités. Situation actuelle Promotion du dépistage, mobilisation et sensibilisation à ce sujet, afin de détecter le cancer à un stade plus précoce. Travail en vue de l’établissement d’un programme provincial de dépistage du cancer du poumon. Nouvelles lignes directrices sur le dépistage du cancer colorectal et le suivi par coloscopie. Gestion des temps d’attente et de l’accès à la coloscopie de dépistage. Nouvelles capacités en endoscopie dédiées au dépistage du cancer du côlon. Nouveaux efforts Renforcement des efforts de prévention primaire. Amélioration des programmes de dépistage et de détection précoce existants, notamment pour le dépistage du cancer colorectal et du cancer du col de l’utérus. Mise en place d’infrastructures pour la mise en œuvre du programme de dépistage du cancer du poumon. Accent mis sur le futur dépistage du mélanome. Nouvelles indications de l’immunothérapie pour le mélanome. Intégration dans la pratique du diagnostic accéléré pour les patients soupçonnés d’être atteints de cancer. Élaboration et mise en œuvre de parcours de diagnostic du cancer. Des travaux sont en cours pour adapter et mettre en œuvre des normes nationales de données visant à améliorer la qualité et les délais de présentation des données sur le cancer, afin d’optimiser l’analyse de ces données et la production de rapports, qui sont nécessaires à l’amélioration et à l’évaluation des soins en oncologie. Un nouveau projet de transformation de l’oncologie (Oncology Transformation Project [OTP]) mené par Santé Nouvelle-Écosse donnera des renseignements en oncologie en temps réel pour le triage des patients, la gestion de leurs traitements et la prise en charge de leurs symptômes, ce qui permettra de simplifier les soins et d’en optimiser l’accès, de réduire les temps d’attente et d’améliorer les résultats des patients. Indicateur : Proportion de cancers de stade IV au moment du diagnostic en Nouvelle-Écosse en 2019 Réduire les temps d’attente pour recevoir un diagnostic Où nous en sommes aujourd’hui Pourcentage de coloscopies réalisées dans les délais prévus (60 jours après un résultat anormal au TFi) Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarques : En date du 1er décembre 2022, le programme a permis de détecter 530 cancers et états précancéreux chez des personnes asymptomatiques, tandis que 5 613 personnes ont subi l’ablation de polypes, empêchant ainsi l’apparition d’un cancer. Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services. Après des retards initiaux pendant l’été 2020, les services ont retrouvé un niveau d’activité normal en septembre et en octobre 2020 pour les programmes de dépistage des cancers du col de l’utérus et du côlon. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Assurer l’établissement rapide d’un diagnostic définitif à la suite de résultats de dépistage anormaux. Cible pour le dépistage du cancer du côlon : ≥ 90 % des personnes subissent une coloscopie de suivi dans les 60 jours suivant un test fécal dont le résultat était anormal. Cible pour le dépistage du cancer du sein : ≥ 90 % des résultats anormaux au dépistage sont à résoudre dans les cinq semaines sans biopsie et ≥ 90 % sont à résoudre dans les sept semaines si une biopsie tissulaire est nécessaire. Situation actuelle Le Programme de dépistage du cancer du côlon du Nouveau-Brunswick invite tous les hommes et toutes les femmes admissibles âgés de 50 à 74 ans, qui ne présentent pas de signes ou de symptômes ni d’antécédents familiaux de cancer colorectal, à participer au dépistage. Il envoie aux participants un simple test à domicile pour détecter la présence de sang dans les selles; les personnes ayant obtenu un résultat anormal à leur test à domicile passent une coloscopie coordonnée par le programme et réalisée dans un hôpital proche de chez elles. Le Programme de dépistage du cancer du sein du Nouveau-Brunswick invite les femmes âgées de 50 à 74 ans à participer à un dépistage systématique du cancer du sein tous les deux ou trois ans. Le dépistage est proposé dans 14 centres de mammographie. Les résultats de densité mammaire sont inclus dans les lettres envoyées aux femmes après un dépistage systématique. Nouveaux efforts La ressource Approche par étapes de l’évaluation du risque de cancer du sein – Outil à l’intention des fournisseurs de soins de santé a été élaborée pour aider les professionnels de la santé à évaluer le risque de cancer du sein chez leurs patientes et les stratégies de dépistage recommandées. Le Réseau du cancer du Nouveau-Brunswick (RCNB) a entamé, au printemps 2023, des travaux de mise en œuvre d’un programme de dépistage organisé du cancer du poumon. Ce dernier offrira à la population admissible des examens de tomodensitométrie à faible dose et l’intégration de l’abandon du tabagisme. Le RCNB a achevé ses recommandations relatives au début des travaux de mise en œuvre d’un programme de dépistage primaire du cancer du col de l’utérus par détection du VPH. Indicateur : Pourcentage de coloscopies réalisées dans les délais prévus (60 jours après un résultat anormal au TFi) Diagnostiquer le cancer à un stade plus précoce Où nous en sommes aujourd’hui Proportion de cancers de stade IV au moment du diagnostic pour le cancer du poumon et le cancer colorectal Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif S’assurer que la majorité des cas des quatre principaux cancers au Nouveau-Brunswick sont déclarés par stade. Situation actuelle La déclaration normalisée des cancers en fonction du stade est disponible pour tous les nouveaux cas de cancer du sein, de cancer colorectal, de cancer du poumon, de cancer de la prostate, de cancer de l’endomètre et de cancer du col de l’utérus. L’objectif est d’étendre la déclaration des cancers en fonction du stade à tous les autres types de cancer. Nouveaux efforts Le Réseau du cancer du Nouveau-Brunswick (RCNB) a entamé, au printemps 2023, des travaux de mise en œuvre d’un programme de dépistage organisé du cancer du poumon. Le RCNB a achevé ses recommandations relatives au début des travaux de mise en œuvre d’un programme de dépistage primaire du cancer du col de l’utérus par détection du VPH. Indicateur : Proportion de cancers de stade IV au moment du diagnostic pour le cancer du poumon et le cancer colorectal en 2019 Réduire les temps d’attente pour recevoir un diagnostic Où nous en sommes aujourd’hui Médiane et 90e centile du temps écoulé (en jours) entre un résultat de TFi (test fécal immunochimique) positif et le diagnostic de cancer colorectal en 2021 Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Les patients dont le résultat de TFi est positif subiront une coloscopie dans les 60 jours. Situation actuelle Le programme de dépistage du cancer du côlon utilise ses données pour créer des tableaux de bord d’indicateurs en temps réel pour les rapports internes et améliorer ainsi la surveillance et la prévention à l’échelle provinciale. Les données sont à l’origine d’améliorations grâce à la capacité de se concentrer activement sur les régions en cas de besoin et de collaborer efficacement avec d’autres fournisseurs de soins de santé. Nouveaux efforts Continuer à faciliter l’accès au TFi et à cibler le recrutement. Élaborer et concevoir des rapports sur le dépistage du cancer du côlon en fonction de la population afin d’orienter les pratiques. Indicateur : Médiane et 90e centile du temps écoulé (en jours) entre un résultat de TFi (test immunochimique fécal) positif et le diagnostic de cancer colorectal en 2021 Diagnostiquer le cancer à un stade plus précoce Où nous en sommes aujourd’hui Proportion de cancers de stade IV au moment du diagnostic à Terre-Neuve-et-Labrador en 2019 Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Réduire la probabilité de diagnostics tardifs en réduisant les temps d’attente et en améliorant l’accès aux outils virtuels de diagnostic. Continuer à réduire les temps d’attente entre une mammographie de dépistage anormale et un test de diagnostic concluant. Améliorer les outils virtuels de diagnostic. Situation actuelle En 2019, 40 % des personnes âgées de 50 à 74 ans ont passé au moins une mammographie sur trois ans; cela ne tient pas compte des mammographies réalisées en dehors du programme de dépistage et prescrites par d’autres médecins. Un projet de 2020 a évalué l’évolution du temps écoulé entre une mammographie de dépistage anormale et le test de diagnostic. Le temps écoulé avant le test de diagnostic final s’est amélioré pour les régies de la santé de l’Est et du Centre, tant chez les personnes qui ont subi une biopsie du sein que chez celles qui n’en ont pas subi. Pour la régie de la santé de l’Ouest, environ 80 % des cas ont été résolus dans le délai cible de cinq semaines. Nouveaux efforts Le programme de lutte contre le cancer a soumis une proposition visant à mettre en place un programme de dépistage du cancer du poumon en 2022. Indicateur : Taux d’incidence des cancers de stade IV au moment du diagnostic pour le cancer colorectal, le cancer du poumon, le cancer de la vessie et les mélanomes Réduire les temps d’attente pour recevoir un diagnostic Où nous en sommes aujourd’hui Temps d’attente (en jours) entre la présomption d’un cancer du sein et le moment du diagnostic à l’Île-du-Prince-Édouard Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif S’assurer que les personnes atteintes de cancer sont informées, soutenues et reçoivent un accès rapide au diagnostic. Établir des parcours de diagnostic pour les quatre cancers les plus courants (poumon, colorectal, sein et prostate) comportant des objectifs de temps d’attente qui sont surveillés et déclarés. Réduire le temps écoulé entre la présomption et le diagnostic pour tous les diagnostics de cancer à l’Île-du-Prince-Édouard, afin de commencer le traitement au stade le plus précoce. Situation actuelle L’Île-du-Prince-Édouard utilise des données synoptiques (rapports de données normalisés) pour accélérer le délai d’exécution de l’envoi des échantillons de biopsie de l’endomètre (utilisés pour diagnostiquer les cancers gynécologiques) à Halifax. L’Île-du-Prince-Édouard surveille les temps d’attente pour les dépistages par mammographie et étend le service pour répondre à la demande lorsqu’il est nécessaire de réduire les temps d’attente. Nouveaux efforts Un programme pilote est en cours pour réduire à moins de 60 jours le temps d’attente entre un TFi (test fécal) dont le résultat est positif et une coloscopie. De nouvelles unités de mammographie qui permettront, dans l’avenir, le dépistage du cancer du sein à l’aide d’une technologie numérique 3D plus avancée ont été installées. Indicateur : Temps d’attente (en jours) entre la présomption d’un cancer du sein et le moment du diagnostic Diagnostiquer le cancer à un stade plus précoce Où nous en sommes aujourd’hui Proportion de cancers de stade IV ou plus au moment du diagnostic à l’Île-du-Prince-Édouard Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Augmenter le diagnostic précoce pour réduire la proportion de cancers à un stade avancé afin d’améliorer tous les résultats. Établir un consensus et commencer à suivre le parcours diagnostique du cancer du poumon afin de réduire le laps de temps entre la présomption et le diagnostic. Introduire un programme de dépistage du cancer du poumon d’ici 2024. Étendre les services d’intervenants-pivots pour le diagnostic du cancer à plusieurs types de cancer afin de réduire le laps de temps entre la présomption et le diagnostic. Étendre le Programme de dépistage du cancer colorectal pour aider les personnes présentant un risque accru de cancer colorectal. Situation actuelle Un dépistage organisé est en place pour le cancer colorectal, le cancer du sein et le cancer du col de l’utérus. L’Île-du-Prince-Édouard investit dans les soins virtuels et les outils destinés aux prestataires de soins primaires, aux spécialistes et aux oncologues. Nouveaux efforts Mise en œuvre de services d’intervenants-pivots pour le diagnostic du cancer colorectal afin de raccourcir le laps de temps entre la présomption et le diagnostic. Planification en cours pour mettre en œuvre, à l’échelle de la province, le dépistage primaire du cancer du col de l’utérus par détection du VPH. Des soutiens supplémentaires sont en place pour prendre en charge les personnes présentant un risque accru ou élevé de cancer du sein. Planification en cours pour mettre en œuvre un programme de dépistage du cancer du poumon. Indicateur : Proportion de cancers de stade IV ou plus au moment du diagnostic à l’Île-du-Prince-Édouard Réduire les temps d’attente pour recevoir un diagnostic Où nous en sommes aujourd’hui Temps écoulé (en jours) entre la date de la dernière lecture et le diagnostic de cancer du sein Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarques : Cela inclut uniquement les personnes dont le cancer a été détecté par dépistage dans le cadre du programme de dépistage du cancer du sein. Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Situation actuelle Un programme d’intervenants-pivots pour les clientes du programme de dépistage de cancer du sein aide à garantir que les clientes atteintes de cancer reçoivent des soins au bon moment en fournissant des informations et du soutien aux personnes ayant reçu des résultats de mammographie anormaux, notamment en coordonnant les aiguillages et en facilitant l’accès aux tests et aux soins de suivi. Nouveaux efforts Le Breast Pathway est un projet pluriannuel visant à garantir aux femmes de la Saskatchewan un accès équitable à des services de qualité élevée, efficaces, accessibles, rapides et centrés sur la cliente. Indicateur : Temps écoulé (en jours) entre la date de la dernière lecture et le diagnostic de cancer du sein Diagnostiquer le cancer à un stade plus précoce Où nous en sommes aujourd’hui Proportion de cancers de stade IV au moment du diagnostic en Saskatchewan Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarques : Les données réelles par stade n’étaient pas disponibles pour 2018. La répartition moyenne des stades de 2013 à 2017 a été appliquée au nombre de cas de 2018 pour chaque type de cancer afin d’estimer la répartition des stades en 2018. Les données sur le stade ne sont pas disponibles pour le cancer de la vessie et le mélanome en raison de la mise en œuvre de la huitième édition du manuel de stadification de l’American Joint Committee on Cancer (AJCC). Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Augmenter le diagnostic précoce pour réduire la proportion de cancers à un stade avancé en vue d’améliorer tous les résultats. Situation actuelle Le Screening Program for Colorectal Cancer (programme de dépistage du cancer colorectal) fournit des trousses de test à domicile aux résidents âgés de 50 à 74 ans. Sun Smart Saskatchewan vise à accroître les connaissances et à promouvoir les comportements de protection solaire pour prévenir le cancer de la peau. Nouveaux efforts La Saskatchewan Cancer Agency et ses partenaires se concentrent actuellement sur l’élaboration d’un programme provincial de dépistage et de prévention du cancer du poumon. Tout au long de l’élaboration de ce programme, une composante sera axée sur l’augmentation de la sensibilisation de la communauté et le renforcement des efforts actuels liés à l’abandon du tabagisme dans la province. Indicateur : Proportion de cancers de stade IV au moment du diagnostic en Saskatchewan Réduire les temps d’attente pour recevoir un diagnostic Où nous en sommes aujourd’hui Temps d’attente (en jours) entre la présomption d’un cancer du sein et le moment du diagnostic (année de dépistage 2019) Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Réduire le temps d’attente entre la présomption et le diagnostic de cancer du sein. Comprendre pourquoi, par rapport aux autres provinces et territoires, l’Ontario a l’un des taux de survie les plus élevés au cancer du sein, mais l’un des plus longs temps d’attente entre la présomption et le diagnostic. Situation actuelle Le temps d’attente médian entre la présomption et le diagnostic était de 28 jours en 2019. Le 90e centile était de 133 jours, signifiant que 90 % des personnes soupçonnées d’avoir un cancer du sein ont reçu le diagnostic dans les 133 jours. Une analyse des facteurs associés à la variation du processus de diagnostic, y compris l’utilisation des centres d’évaluation du sein, a été réalisée. Le comité consultatif sur le cancer du sein de Santé Ontario (Action Cancer Ontario) (composé de représentants cliniques pluridisciplinaires de toute la province) se tient au courant des travaux pertinents en cours dans l’ensemble de l’Ontario, classe les problèmes par ordre de priorité et effectue un suivi en partenariat avec les programmes de diagnostic et de traitement ainsi que de dépistage de Santé Ontario pour faire progresser la qualité et l’accès par le biais d’initiatives d’amélioration de la qualité. Ces initiatives comprennent l’élaboration et la diffusion de lignes directrices fondées sur des données probantes qui sont intégrées dans le parcours lié au cancer du sein accessible à tous les cliniciens et hôpitaux. Le parcours a été mis à jour en 2021 pour inclure de nouvelles lignes directrices et comprend toutes les phases du parcours lié au cancer, y compris la phase de diagnostic. Le Programme ontarien de dépistage du cancer du sein (PODCS) surveille l’accès à des soins de qualité pour les femmes ayant fait l’objet d’un dépistage qui ont besoin d’un suivi diagnostique par le biais des centres d’évaluation du PODCS avec des rapports sur le rendement, du financement et du soutien pour l’amélioration de la qualité. Nouveaux efforts En décembre 2021, l’Indice de qualité du réseau de cancérologie (CSQI) – la carte de pointage de l’Ontario évaluant le rendement du système de cancérologie – comprenait un nouvel indicateur mesurant le temps d’attente entre la présomption et le diagnostic de cancer du sein. Les résultats de 2021 du CSQI aideront à éclairer les priorités du prochain plan de lutte contre le cancer de l’Ontario, y compris les possibilités d’améliorer la phase de diagnostic. Les initiatives en cours pour assurer la qualité des soins dans la phase de diagnostic du cancer du sein comprennent de nouvelles directives cliniques sur la prise en charge des tumeurs bénignes/probablement bénignes et l’utilisation appropriée de l’IRM préopératoire afin de déterminer l’étendue de la maladie. Indicateur : Temps d’attente entre la présomption et le diagnostic définitif de cancer Diagnostiquer le cancer à un stade plus précoce Où nous en sommes aujourd’hui Proportion des cancers de stade IV au moment du diagnostic pour le cancer colorectal et le cancer du poumon Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Favoriser la détection précoce du cancer du poumon et du cancer colorectal grâce à des programmes de dépistage organisé au sein de la population. Fournir une évaluation diagnostique en temps voulu aux personnes présentant des signes ou des symptômes de cancer. Situation actuelle ContrôleCancerColorectal est le programme de dépistage organisé de l’Ontario qui vise à détecter le cancer colorectal à un stade précoce, lorsqu’il a plus de chances d’être guéri. Le Programme ontarien de dépistage du cancer du poumon est le programme de dépistage organisé de l’Ontario qui vise à détecter le cancer du poumon à un stade précoce, lorsque le traitement a de meilleures chances d’être efficace. Les programmes régionaux de lutte contre le cancer sont chargés de mettre en œuvre les lignes directrices, les normes et les programmes provinciaux en matière de soins contre le cancer. Les programmes régionaux de lutte contre le cancer répondent aux problèmes locaux en matière de cancer, coordonnent les soins entre les prestataires de soins de santé locaux et régionaux et s’efforcent d’améliorer continuellement l’accès aux soins et la qualité de ceux-ci. Santé Ontario rend compte des indicateurs relatifs au dépistage du cancer colorectal et à la coloscopie à l’échelle de la province, des régions et des hôpitaux ou des établissements et des médecins afin de surveiller la qualité des soins. Nouveaux efforts Des études montrent que les personnes qui passent une coloscopie plus de six mois après avoir obtenu un résultat anormal au test fécal immunochimique (TFi) sont plus susceptibles de recevoir un diagnostic de cancer colorectal à un stade avancé1. Pour soutenir le suivi en temps voulu et la détection précoce pendant la pandémie de COVID-19, Santé Ontario a : élaboré et diffusé des documents d’orientation clinique sur la pandémie à l’intention des programmes régionaux de lutte contre le cancer et des prestataires de soins de santé afin de les aider à établir des priorités et à reprendre les services de dépistage du cancer colorectal et d’endoscopie; élaboré un outil régional de surveillance et de planification en lien avec la COVID-19 pour aider les programmes régionaux de lutte contre le cancer à surveiller et à améliorer les temps d’attente pour la coloscopie et à soutenir l’accès prioritaire à la coloscopie des personnes ayant un résultat anormal au TFi ou présentant des symptômes par rapport à celles ayant des indications non urgentes (p. ex. par le biais d’une réservation et d’un triage centralisés, si disponible). Le dépistage du cancer colorectal permet de détecter le cancer à un stade plus précoce, lorsqu’il a plus de chances d’être guéri2. Pour améliorer la participation au dépistage du cancer colorectal, Santé Ontario : Est passé du test de recherche de sang occulte dans les selles au TFi comme test de dépistage recommandé pour les personnes présentant un risque moyen de cancer du côlon en juin 2019. Le TFi est plus facile d’emploi et permet de mieux détecter le cancer du côlon et certains polypes précancéreux (excroissances dans le côlon ou le rectum qui peuvent devenir cancéreuses au fil du temps). Continue d’aider les prestataires de soins primaires qui participent à un modèle de pratique d’inscription des patients à déterminer les personnes qui doivent subir un dépistage, sont en retard ou ont besoin d’un suivi après un résultat anormal au test fécal grâce au rapport d’activité de dépistage. Santé Ontario s’est également associé aux communautés rurales des Premières Nations pour améliorer leurs taux de suivi en remettant un rapport d’activité de dépistage aux prestataires de soins primaires qui servent ces communautés. Continue de soutenir les programmes régionaux de lutte contre le cancer dans le cadre de campagnes annuelles de promotion du dépistage du cancer colorectal en leur fournissant du matériel promotionnel destiné au public, notamment une affiche, une carte postale, des publications sur les médias sociaux et un communiqué de presse régional. En mars 2020 et en août/septembre 2021, le ministère de la Santé de l’Ontario a également mené une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal dans toute la province. A fourni une trousse à outils pour la reprise à la suite de la pandémie de COVID-19 avec des ressources (p. ex. des messages clés, des publications sur les médias sociaux, des fiches d’information, des scripts téléphoniques pour les prestataires de soins primaires) aux prestataires de soins primaires et aux programmes régionaux de lutte contre le cancer afin de soutenir la participation au dépistage pendant la pandémie de COVID-19. Le Projet pilote sur le dépistage du cancer du poumon pour les personnes présentant un risque élevé (le projet pilote) a été lancé en juin 2017 dans certains hôpitaux de l’Ontario et s’est terminé en mars 2021. Le 1er avril 2021, le projet pilote est devenu un programme, à savoir le Programme ontarien de dépistage du cancer du poumon (PODCP). Le PODCP utilise la tomodensitométrie (TDM) à faible dose pour le dépistage chez les personnes présentant un risque élevé de contracter un cancer du poumon dans le cadre d’un programme de dépistage organisé du cancer. L’avantage du dépistage par TDM à faible dose est qu’il réduit le risque de mourir d’un cancer du poumon, car il permet de le détecter à un stade précoce, lorsque le traitement a de meilleures chances d’être efficace. Les centres du PODCP sont actuellement les suivants : L’Hôpital d’Ottawa (avec l’Hôpital Victoria de Renfrew et l’Hôpital communautaire de Cornwall); Horizon Santé-Nord; Lakeridge Health; Réseau universitaire de santé. Santé Ontario se réjouit à l’idée d’ajouter d’autres centres de dépistage du cancer du poumon dans toute la province dans le cadre du PODCP. 1 – Corley, D. A., Jensen, C. D., Quinn, C., Doubeni, C. A., Zauber, A. G., Lee, J. K., et coll. (2017). Association between time to colonoscopy after a positive fecal test and risk of colorectal cancer stage at diagnosis. JAMA, 317(16), 1631-1641. 2 – Action Cancer Ontario. (2018). Ontario Cancer Statistics 2018 Report. Toronto, Ontario : Action Cancer Ontario. Indicateur : Proportion des cancers de stade IV au moment du diagnostic pour le cancer colorectal et le cancer du poumon Réduire les temps d’attente pour recevoir un diagnostic Où nous en sommes aujourd’hui Temps d’attente entre la date d’obtention d’un résultat anormal de mammographie de dépistage dans le cadre du programme BreastCheck d’Action cancer Manitoba et la date du diagnostic de la tumeur au sein en 2017-2018 Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif S’assurer que le temps écoulé entre l’obtention d’un résultat anormal à la mammographie et le diagnostic définitif est de cinq semaines au maximum (si aucune biopsie tissulaire n’a été effectuée) et de sept semaines au maximum (si une biopsie tissulaire a été effectuée) pour au moins 90 % de la population. Augmenter le nombre de Manitobaines recevant un traitement contre le cancer du sein dans les 60 jours ou moins à compter de la date où l’on soupçonne pour la première fois la présence d’un cancer. Situation actuelle L’initiative sur le parcours des patients atteints de cancer (Cancer Patient Journey Initiative) a été lancée au Manitoba en 2010 afin d’améliorer la qualité de l’expérience des patients en réduisant à 60 jours le temps écoulé entre le moment où l’on soupçonne un cancer et l’administration du premier traitement. L’initiative était axée sur les cancers suivants : sein, colorectal, poumon, prostate et lymphome. Bien que cette initiative ait mené à l’aiguillage direct des Manitobaines ayant obtenu un résultat anormal à la mammographie, BreastCheck (le programme provincial de dépistage du cancer du sein) avait entrepris ce processus, ce qui a permis de raccourcir les délais entre un résultat de dépistage anormal et un rendez-vous avec le spécialiste approprié, et de réduire les temps d’attente globaux. Les programmes de dépistage d’ACM suivent le temps écoulé entre la présomption et le diagnostic de cancer du sein chez les patientes faisant l’objet d’un dépistage dans le cadre du programme BreastCheck. Nouveaux efforts Un projet en cours vise à réduire les taux de faux positifs des mammographies (et les temps d’attente globaux) en réduisant le nombre de suivis inutiles. Cela est réalisé grâce à la double lecture des mammographies (plus d’un radiologiste en interprète les résultats). Indicateur : Temps d’attente entre la date d’obtention d’un résultat anormal de mammographie de dépistage dans le cadre du programme BreastCheck d’Action cancer Manitoba et la date du diagnostic de la tumeur au sein Diagnostiquer le cancer à un stade plus précoce Où nous en sommes aujourd’hui Proportion de cancers de stade avancé (stade IV) au moment du diagnostic pour le cancer du poumon, le cancer colorectal, le cancer de la vessie et le mélanome, par sexe Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Réduire le nombre de personnes recevant un diagnostic de cancer à un stade avancé en promouvant les possibilités de dépistage et en informant le public (y compris dans les écoles secondaires et les universités) des premiers signes du cancer. Adopter des outils de diagnostic améliorés et améliorer l’accès aux examens de diagnostic. Réduire les temps d’attente pour les résultats des tests de pathologie et les rendez-vous en oncologie médicale. Accroître les ressources humaines en santé. Situation actuelle Les options de traitement sont limitées pour les personnes atteintes d’un cancer de stade IV. Les initiatives de prévention du cancer et de dépistage précoce sont les méthodes les plus efficaces pour réduire les cas de cancer de stade IV. Un groupe consultatif sur le dépistage du cancer du poumon a été créé en 2016 pour déterminer la faisabilité d’un programme de dépistage du cancer du poumon au Manitoba. Nouveaux efforts La phase préalable à la mise en œuvre d’un programme sur le cancer du poumon est en cours. Ce programme comprendra des services de counseling en abandon du tabagisme, ainsi que la tomodensitométrie à faible dose pour la population admissible. Indicateur : Proportion de cancers de stade avancé (stade IV) au moment du diagnostic pour le cancer du poumon, le cancer colorectal, le cancer de la vessie et le mélanome, par sexe Augmenter la participation au dépistage du cancer colorectalChaque province et chaque territoire a fourni son propre contenu et mesure cet indicateur différemment. En raison de ces différences, les données ne peuvent être comparées entre les territoires de compétence. Veuillez consulter les spécifications techniques pour plus de détails. De plus, des références pour l’information à l’échelle du Canada sont également disponibles. Pourquoi nous nous concentrons sur le dépistage du cancer colorectal Le cancer colorectal est la première cause de mortalité au Canada1. Lorsqu’il est détecté à un stade précoce, le cancer colorectal est facilement traitable. Par exemple, une personne dont le cancer colorectal est diagnostiqué au stade I a huit fois plus de chances de survivre que si la maladie est diagnostiquée au stade IV2. Des programmes de dépistage organisé du cancer colorectal existent dans la plupart des provinces et territoires du Canada (neuf provinces, un territoire). Ces programmes soumettent au dépistage les personnes âgées de 50 à 74 ans tous les deux ans (en moyenne) à l’aide d’un simple test fécal. Les programmes de dépistage du cancer colorectal sont assez récents au Canada, le premier programme ayant été introduit en 2008. Si les taux de participation sont en hausse, ils restent relativement faibles chez les personnes à faible revenu1. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez les Premières Nations et les Inuits, et le quatrième chez les Métis3-5. Les Premières Nations, les Inuits et les Métis collaborent avec les programmes de dépistage dans certaines provinces et certains territoires afin d’éclairer les approches sécurisantes sur le plan culturel et de prendre des décisions à leur sujet pour promouvoir le dépistage. La pandémie de COVID-19 a perturbé le dépistage du cancer dans tout le Canada lorsque les programmes de dépistage se sont arrêtés temporairement au début de la pandémie. Les programmes de dépistage ont repris depuis, mais la pandémie a toujours des répercussions. Par rapport aux taux enregistrés avant la pandémie, un plus grand nombre de personnes sont en retard pour le dépistage et les délais d’attente pour les tests et interventions de suivi ont augmenté. Ce que nous voulons réaliser Participation de 60 % des personnes admissibles au Canada au dépistage organisé du cancer colorectal. Accès accru à un dépistage du cancer colorectal adapté sur le plan culturel pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis, qu’ils vivent en milieu urbain, rural ou éloigné. Utilisation accrue des stratégies qui améliorent l’accès au dépistage équitable du cancer colorectal, comme les trousses de test à domicile envoyées par la poste, qui permettent aux patients de participer au dépistage sans se rendre chez leur fournisseur de soins primaires. Ce que cela signifierait pour les personnes vivant au Canada L’augmentation du taux de participation au dépistage du cancer colorectal au Canada de 42 % à 60 % pourrait entraîner : 300 cas de cancer colorectal en moins chaque année (> 9 000 cas en moins sur 30 ans6). 170 décès dus au cancer colorectal en moins chaque année (> 5 000 décès de moins sur 30 ans6). Mettre en œuvre le dépistage du cancer du poumonChaque province et chaque territoire a fourni son propre contenu et mesure cet indicateur différemment. En raison de ces différences, les données ne peuvent être comparées entre les territoires de compétence. Veuillez consulter les spécifications techniques pour plus de détails. De plus, des références pour l’information à l’échelle du Canada sont également disponibles. Pourquoi nous nous concentrons sur le dépistage du cancer du poumon Le cancer du poumon est le cancer le plus souvent diagnostiqué au Canada et la principale cause de décès par cancer7. Un décès par cancer sur quatre est causé par le cancer du poumon7. Un diagnostic précoce est essentiel, car le traitement est plus efficace aux premiers stades du cancer du poumon et le taux de survie est beaucoup plus élevé. Malheureusement, seul un cas sur cinq est diagnostiqué à un stade précoce1. Par rapport à la population non autochtone, les adultes des Premières Nations et des Métis ont moins de chances de survivre au cancer du poumon8. Le dépistage chez les personnes présentant un risque élevé de contracter un cancer du poumon à l’aide de la tomodensitométrie à faible dose peut aider à détecter le cancer plus tôt et à réduire les décès de 20 à 24 %1. Plusieurs territoires de compétence ont mis en œuvre des études de recherche ou des projets pilotes qui ont été couronnés de succès. En 2021, l’Ontario est passé d’un projet pilote à un programme de dépistage du cancer du poumon et le Québec a lancé un projet pilote de dépistage du cancer du poumon. La Colombie-Britannique lancera un programme de dépistage organisé à l’échelle de la province en 2022. D’autres provinces canadiennes travaillent avec le Partenariat canadien contre le cancer pour mettre en place des programmes9. Bien que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence importante sur les priorités du système de soins de santé à travers le pays, de nombreuses provinces continuent de planifier la mise en œuvre de programmes de dépistage du cancer du poumon. Arrêter de fumer (utilisation de produits du tabac commercial, pas l’utilisation de tabac traditionnel ou sacré par les Premières Nations et les Métis) est la chose la plus importante qu’une personne puisse faire pour réduire son risque de cancer du poumon. Ce que nous voulons réaliser Diagnostic du cancer du poumon à un stade plus précoce Établissement dans tout le pays de programmes de dépistage du cancer du poumon pour les personnes présentant un risque élevé; programmes de dépistage intégrant l’abandon du tabagisme et répondant aux besoins des communautés les plus à risque9,10. Mobilisation significative des Premières Nations, des Inuits et des Métis dans la prise de décision et la cocréation d’approches pour élaborer et mettre en œuvre des programmes de dépistage sécurisants sur le plan culturel. Ce que cela signifierait pour les personnes vivant au Canada Le dépistage des personnes présentant un risque élevé de cancer du poumon pourrait entraîner : 19 000 cancers du poumon diagnostiqués au stade IV en moins au cours des 30 prochaines années6. 12 000 décès dus au cancer du poumon en moins au cours des 30 prochaines années6. Augmenter la participation au dépistage du cancer colorectal Où nous en sommes aujourd’hui Pourcentage de personnes admissibles en Colombie-Britannique qui ont subi un dépistage du cancer du côlon au moyen d’un TFi Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Les données ne reflètent pas vraiment la proportion de la population admissible qui est à jour pour le dépistage en raison de l’exclusion de certaines interventions telles que les coloscopies. Ces données reflètent donc la proportion de la population admissible qui a subi un TFi dans le cadre du programme de dépistage au cours de cette période. Les données de la Northern Health Authority (régie de la santé du Nord) ne sont pas incluses. Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Augmenter la participation aux programmes de dépistage du cancer et étendre l’adoption du TFi pour le dépistage du cancer colorectal. Situation actuelle Le programme de dépistage organisé du cancer colorectal de la province recommande aux personnes de 50 à 74 ans de se soumettre à un dépistage tous les deux ans au moyen du TFi. Les personnes présentant un risque supérieur à la moyenne sont encouragées à se soumettre à un dépistage par coloscopie, conformément aux lignes directrices actuelles en matière de dépistage/surveillance. Indicateur : Pourcentage de personnes admissibles en Colombie-Britannique qui ont subi un dépistage du cancer du côlon au moyen d’un TFi Mettre en œuvre le dépistage du cancer du poumon Où nous en sommes aujourd’hui Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Il est possible que toutes les étapes ne s’appliquent pas à un territoire de compétence donné, car les parcours de mise en œuvre sont uniques à chacun. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Améliorer les taux de survie au cancer du poumon en mettant en œuvre un programme de dépistage du cancer du poumon pour les personnes âgées de 55 à 74 ans qui présentent un risque élevé. Situation actuelle Au printemps 2022, BC Cancer a lancé le Lung Cancer Screening Program (programme de dépistage du cancer du poumon). Nouveaux efforts Le programme de dépistage du cancer du poumon utilise une machine de tomodensitométrie (TDM) à faible dose pour détecter les anomalies. Le programme vise les adultes de 55 à 74 ans qui fument ou qui ont des antécédents tabagiques d’au moins 20 ans. Des documents d’information décrivant le nouveau programme ont été élaborés pour les prestataires de soins de santé et les particuliers. Indicateur : Niveau de mise en œuvre propre à chaque territoire de compétence du dépistage du cancer du poumon chez les personnes présentant un risque élevé Augmenter la participation au dépistage du cancer colorectal Où nous en sommes aujourd’hui Pourcentage de résidents de la Nouvelle-Écosse ayant effectué un TFi entre le 1er avril 2017 et le 31 mars 2019, par groupe d’âge Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Augmenter le taux de dépistage du cancer colorectal chez les personnes admissibles à plus de 60 % au cours de la prochaine décennie. Réduire le temps d’attente entre un résultat positif au TFi et la coloscopie. Veiller à ce que les personnes qui ont obtenu un résultat positif au dépistage du cancer colorectal puissent accéder aux soins au bon moment. Étendre la responsabilité du programme de prévention du cancer du côlon pour assurer un suivi approprié des patients présentant un risque élevé. Renforcer les capacités de l’équipe d’endoscopie afin de réduire le nombre d’interventions chirurgicales inutiles du côlon pour les personnes présentant des polypes complexes. Situation actuelle Des trousses de dépistage du cancer colorectal sont envoyées par courrier tous les deux ans aux personnes admissibles âgées de 50 à 74 ans. Des travaux sont en cours pour diminuer le nombre de TFi inutiles distribués en repérant les participants qui sont à jour dans leur dépistage du cancer du côlon ou pour lesquels le TFi ne convient pas. Des travaux sont en cours pour déterminer les personnes pour lesquelles le dépistage asymptomatique ne convient pas. Des stratégies sont en cours afin de réduire les temps d’attente pour une coloscopie chez les personnes qui ont reçu un résultat positif au TFi. Les travaux se poursuivent pour déterminer les populations chez lesquelles la participation au dépistage est faible et pour s’attaquer aux obstacles au dépistage. Nouveaux efforts Suivi et évaluation des facteurs clés de réussite. Mise en lumière des réussites, recensement des domaines à améliorer, mise en œuvre des changements nécessaires. Communication avec les prestataires de soins primaires et les endoscopistes pour assurer une mise en œuvre réussie des changements à apporter au programme. Élaboration et mise en œuvre de stratégies visant à cibler les populations mal desservies en Nouvelle-Écosse. Nouvelles lignes directrices sur le dépistage du cancer colorectal et le suivi par coloscopie. Nouvelles capacités en endoscopie dédiées au dépistage du cancer du côlon. Des travaux sont en cours pour adapter et mettre en œuvre des normes nationales de données visant à améliorer la qualité et les délais de présentation des données sur le cancer, afin d’optimiser l’analyse de ces données et la production de rapports, qui sont nécessaires à l’amélioration et à l’évaluation des soins en oncologie. Un nouveau projet de transformation de l’oncologie (Oncology Transformation Project [OTP]) mené par Santé Nouvelle-Écosse donnera des renseignements en oncologie en temps réel pour le triage des patients, la gestion de leurs traitements et la prise en charge de leurs symptômes, ce qui permettra de simplifier les soins et d’en optimiser l’accès, de réduire les temps d’attente et d’améliorer les résultats des patients. Indicateur : Pourcentage de résidents de la Nouvelle-Écosse ayant effectué un TFi entre le 1er avril 2017 et le 31 mars 2019, par groupe d’âge Mettre en œuvre le dépistage du cancer du poumon Où nous en sommes aujourd’hui Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment. Notre objectif Le cancer du poumon est un problème de santé majeur et la première cause de décès par cancer en Nouvelle-Écosse. Nous avons l’intention d’y remédier en mettant au point un programme provincial de détection précoce et de prévention de cette maladie. Situation actuelle Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a approuvé une analyse de rentabilité et un financement pour la mise en œuvre d’un programme provincial de détection précoce et de prévention du cancer du poumon en 2023. Nouveaux efforts Des activités de planification et de préparation à la mise en œuvre sont en cours pour appuyer le dépistage du cancer du poumon de manière centralisée et normalisée, en assurant un accès équitable pour les personnes présentant un risque élevé. Un programme provincial de détection précoce et de prévention visera une population définie de Néo-Écossais asymptomatiques qui présentent un risque élevé de contracter un cancer du poumon. L’âge, les antécédents de tabagisme et le statut tabagique actuel seront des déterminants majeurs de l’admissibilité. Les fumeurs actuels se verront offrir une aide à l’abandon du tabagisme fondée sur des données probantes. Les personnes atteignant le seuil de risque requis pour le dépistage se verront offrir la tomodensitométrie à faible dose. Des travaux sont en cours pour adapter et mettre en œuvre des normes nationales de données visant à améliorer la qualité et les délais de présentation des données sur le cancer, afin d’optimiser l’analyse de ces données et la production de rapports, qui sont nécessaires à l’amélioration et à l’évaluation des soins en oncologie. Un nouveau projet de transformation de l’oncologie (Oncology Transformation Project [OTP]) mené par Santé Nouvelle-Écosse donnera des renseignements en oncologie en temps réel pour le triage des patients, la gestion de leurs traitements et la prise en charge de leurs symptômes, ce qui permettra de simplifier les soins et d’en optimiser l’accès, de réduire les temps d’attente et d’améliorer les résultats des patients. Indicateur : Niveau de mise en œuvre propre à chaque territoire de compétence du dépistage du cancer du poumon chez les personnes présentant un risque élevé Augmenter la participation au dépistage du cancer colorectal Où nous en sommes aujourd’hui Pourcentage de personnes au Nouveau-Brunswick ayant effectué avec succès un TFi dans le cadre du programme au cours d’une période de 30 mois (cycle de dépistage de 24 mois plus délai de grâce de 6 mois : du 1er janvier 2018 au 30 juin 2020) Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Continuer à augmenter la participation au dépistage du cancer du côlon. Situation actuelle Le Programme de dépistage du cancer du côlon du Nouveau-Brunswick est entièrement mis en œuvre depuis l’été 2019, et connaît un grand succès dans le recrutement de participants. Le programme invite toutes les personnes admissibles âgées de 50 à 74 ans à participer, sans qu’elles aient de signes ou de symptômes ni d’antécédents familiaux de cancer colorectal. Si elles décident de participer, le programme envoie à leur domicile un test simple de détection de sang dans les selles. Les participants au programme dont le résultat du test à domicile est anormal passent une coloscopie coordonnée par le programme et réalisée dans un hôpital proche de leur domicile. Nouveaux efforts Le Réseau du cancer du Nouveau-Brunswick (RCNB) a entamé, au printemps 2023, des travaux de mise en œuvre d’un programme de dépistage organisé du cancer du poumon. Le RCNB a achevé ses recommandations relatives au début des travaux de mise en œuvre d’un programme de dépistage primaire du cancer du col de l’utérus par détection du VPH. Indicateur : Pourcentage de personnes ayant effectué avec succès un TFi dans le cadre du programme au cours d’une période de 30 mois (cycle de dépistage de 24 mois plus délai de grâce de 6 mois : du 1er janvier 2018 au 30 juin 2020) Mettre en œuvre le dépistage du cancer du poumon Où nous en sommes aujourd’hui Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Il est possible que toutes les étapes ne s’appliquent pas à un territoire de compétence donné, car les parcours de mise en œuvre sont uniques à chacun. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Renforcer les programmes de dépistage du cancer au Nouveau-Brunswick en mettant en œuvre un programme provincial de dépistage du cancer du poumon. Situation actuelle Le Réseau du cancer du Nouveau-Brunswick (RCNB) a entamé, au printemps 2023, des travaux de mise en œuvre d’un programme de dépistage organisé du cancer du poumon. Indicateur : Niveau de mise en œuvre propre à chaque territoire de compétence du dépistage du cancer du poumon chez les personnes présentant un risque élevé Augmenter la participation au dépistage du cancer colorectal Où nous en sommes aujourd’hui Pourcentage de personnes à Terre-Neuve-et-Labrador ayant obtenu un résultat concluant au TFi au cours d’une période de 2 ans (2018-2019) ou subi une coloscopie au cours d’une période de 5 ans (2015-2019) Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Atteindre l’objectif de 60 % de participation au dépistage du cancer colorectal fixé par le Réseau national de dépistage du cancer colorectal. Situation actuelle Le Newfoundland and Labrador Colon Screening Program (NLCSP) (programme de dépistage du cancer du côlon de Terre-Neuve-et-Labrador) propose le dépistage aux personnes âgées de 50 à 74 ans qui présentent un risque moyen de cancer colorectal tous les deux ans au moyen d’un TFi (test fécal immunochimique). Le programme de dépistage a été lancé à la régie de la santé de l’Ouest en juillet 2012, à celle du Centre en 2013, à celle de Labrador-Grenfell en 2014 et à celle de l’Est en 2015. Le programme n’a pas encore atteint l’objectif fixé, mais a démontré une amélioration continue depuis son lancement. La province fera la promotion du dépistage du cancer colorectal auprès des populations faisant l’objet d’un dépistage insuffisant grâce à la sensibilisation et à la mobilisation communautaire. Nouveaux efforts Terre-Neuve-et-Labrador mettra l’accent sur l’importance du dépistage du cancer colorectal dans le cadre d’un modèle intégré qui favorise la sensibilisation au dépistage et travaille avec les collectivités pour augmenter la participation au dépistage. Un nouveau système de gestion de l’information permettra d’améliorer les services de dépistage du cancer dans la province. Indicateur : Pourcentage de personnes ayant obtenu un résultat concluant au TFi au cours d’une période de 2 ans (2018-2019) ou subi une coloscopie au cours d’une période de 5 ans (2015-2019) Mettre en œuvre le dépistage du cancer du poumon Où nous en sommes aujourd’hui Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif L’objectif était de soumettre une analyse de rentabilité pour un éventuel programme de dépistage du cancer du poumon à l’équipe de direction de la régie de la santé de l’Est en novembre 2021. L’analyse de rentabilité a été soumise en avril 2022. Situation actuelle La planification d’un éventuel programme de dépistage du cancer du poumon a commencé dans les secteurs tels que l’imagerie diagnostique, les soins primaires et l’abandon du tabagisme. Le Thoracic Triage Panel (groupe de triage thoracique) de la régie de la santé de l’Est fait maintenant partie de l’équipe chargée du dépistage de la population, et ses activités sont dirigées par des intervenants-pivots chargés du dépistage. De nombreux processus et parcours du groupe de triage thoracique aideront à éclairer un éventuel programme de dépistage du cancer du poumon. Des travaux sont en cours pour ajouter toutes les données du groupe de triage thoracique à Health Connect, la base de données électronique contenant les données sur le dépistage de la population. Nouveaux efforts L’élaboration d’un éventuel programme de dépistage du cancer du poumon s’appuiera sur l’expertise existante dans la province. Le groupe de triage thoracique de la régie de la santé de l’Est a beaucoup à apporter en matière de prise en charge clinique et de parcours de soins pour les participants, et le programme d’abandon du tabagisme (programme de soins contre le cancer) fournira des apprentissages et des processus précieux concernant l’abandon du tabagisme. L’analyse de rentabilité a été soumise au programme de soins contre le cancer et à l’équipe de direction de la régie de la santé de l’Est en avril 2022. Indicateur : Niveau de mise en œuvre propre à chaque territoire de compétence du dépistage du cancer du poumon chez les personnes présentant un risque élevé Augmenter la participation au dépistage du cancer colorectal Où nous en sommes aujourd’hui Pourcentage de personnes à l’Île-du-Prince-Édouard ayant effectué un TFi au cours des 2,5 dernières années (du 1er juillet 2017 au 31 décembre 2019) ou ayant subi une sigmoïdoscopie ou une coloscopie au cours des 10 dernières années (du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2019) Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Améliorer l’accès et la participation aux programmes de dépistage. Soutenir les personnes dont le dépistage du cancer colorectal a donné un résultat positif en réduisant les temps d’attente pour les coloscopies de suivi. Améliorer la mesure et la déclaration des taux de personnes à jour en matière de dépistage du cancer colorectal. Renouveler les campagnes de sensibilisation pour promouvoir la prévention et le dépistage. Situation actuelle Le Programme de dépistage du cancer colorectal de l’Île-du-Prince-Édouard propose le dépistage par TFi (test fécal immunochimique) tous les deux ans aux personnes âgées de 50 à 74 ans présentant un risque moyen. Les lignes directrices provinciales en matière de dépistage du cancer colorectal comprennent le suivi par coloscopie chez les personnes présentant un risque accru. Nouveaux efforts Pendant la pandémie, l’Île-du-Prince-Édouard introduit une option « sans contact » pour que les patients puissent renvoyer leur TFi par courrier. Des travaux sont en cours pour mettre en place un système d’intervenants-pivots pour le diagnostic du cancer colorectal afin de réduire le laps de temps entre la présomption et le diagnostic. Indicateur : Pourcentage de personnes ayant effectué un TFi au cours des 2,5 dernières années (du 1er juillet 2017 au 31 décembre 2019) ou ayant subi une sigmoïdoscopie ou une coloscopie au cours des 10 dernières années (du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2019) Mettre en œuvre le dépistage du cancer du poumon Où nous en sommes aujourd’hui Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Il est possible que toutes les étapes ne s’appliquent pas à un territoire de compétence donné, car les parcours de mise en œuvre sont uniques à chacun. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Établir un programme provincial de dépistage du cancer du poumon à l’Île-du-Prince-Édouard pour détecter ce cancer au stade le plus précoce. Fournir aux participants un soutien à l’abandon du tabagisme afin de réduire leur risque de cancer du poumon. Situation actuelle Des travaux sont en cours pour créer un parcours d’évaluation diagnostique avant d’introduire un programme de dépistage à l’Île-du-Prince-Édouard. Une analyse de rentabilité a été élaborée afin d’obtenir du soutien pour l’établissement d’un programme de dépistage du cancer du poumon. Nouveaux efforts La planification d’un programme de dépistage du cancer du poumon recommencera en 2023, après une pause en raison de la pandémie. Indicateur : Niveau de mise en œuvre propre à chaque territoire de compétence du dépistage du cancer du poumon chez les personnes présentant un risque élevé Augmenter la participation au dépistage du cancer colorectal Où nous en sommes aujourd’hui Pourcentage de personnes en Alberta ayant effectué un TFi au cours des deux dernières années ou ayant subi une sigmoïdoscopie ou une coloscopie au cours des cinq dernières années, par groupe d’âge Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Deux tiers (66 %) de la population admissible participera à des programmes de dépistage du cancer colorectal. L’intention est d’augmenter le nombre de tests génétiques pour repérer plus de familles prédisposées au cancer, afin de garantir l’accès au bon dépistage au bon moment. La mortalité due au cancer colorectal sera réduite de 30 %. L’incidence du cancer colorectal diminuera de 20 %. Situation actuelle L’Alberta Colorectal Cancer Screening Program (programme de dépistage du cancer colorectal de l’Alberta) vise à promouvoir le dépistage, en mettant l’accent sur les personnes mal desservies. Les personnes âgées de 50 à 74 ans se voient proposer un dépistage du cancer colorectal tous les ans ou tous les deux ans au moyen du TFi (test fécal). Les programmes de dépistage de l’Alberta envoient les lettres de résultats du TFi directement aux patients. Les programmes de dépistage de l’Alberta commenceront à envoyer des invitations au dépistage du cancer colorectal aux personnes qui auront 50 ans à l’automne 2021. Nouveaux efforts Des travaux sont en cours avec des membres de la communauté dans les zones à faible revenu de Calgary pour mieux comprendre les obstacles au dépistage. L’Alberta élabore de nouvelles méthodes de distribution des tests de dépistage du cancer colorectal afin d’encourager le dépistage. Indicateur : Pourcentage de personnes en Alberta ayant effectué un TFi au cours des deux dernières années ou ayant subi une sigmoïdoscopie ou une coloscopie au cours des cinq dernières années, par groupe d’âge Mettre en œuvre le dépistage du cancer du poumon Où nous en sommes aujourd’hui Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarques : Il est possible que toutes les étapes ne s’appliquent pas à un territoire de compétence donné, car les parcours de mise en œuvre sont uniques à chacun. L’Alberta planifie la mise en œuvre du dépistage du cancer du poumon chez les personnes présentant un risque élevé; ce programme est en cours de déploiement dans certains centres de la province. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Mettre en œuvre la première phase d’un programme de dépistage du cancer du poumon de l’Alberta. Mettre intégralement en œuvre le programme de dépistage du cancer du poumon à long terme. Situation actuelle Les Alberta Health Services ont approuvé la mise en œuvre du dépistage du cancer du poumon en Alberta – phase 1 – en collaboration avec le Partenariat canadien contre le cancer. La province planifie la mise en œuvre du dépistage du cancer du poumon chez les personnes présentant un risque élevé; ce programme est en cours dans certains centres de la province. L’Alberta travaille avec des provinces de tout le pays pour établir des pratiques normalisées de dépistage du cancer du poumon afin d’assurer un dépistage sécuritaire et de qualité élevée. Nouveaux efforts À venir. Indicateur : Niveau de mise en œuvre propre à chaque territoire de compétence du dépistage du cancer du poumon chez les personnes présentant un risque élevé Augmenter la participation au dépistage du cancer colorectal Où nous en sommes aujourd’hui Pourcentage de personnes en Ontario ayant subi au moins l’un des examens suivants : 1) test RSOS/TFi (au cours des deux dernières années), 2) sigmoïdoscopie à sonde souple (au cours des dix dernières années) ou 3) coloscopie (au cours des dix dernières années), au 31 décembre 2019 Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Se remettre de l’incidence de la COVID-19 sur la capacité du système de santé. Garantir que le plus grand nombre possible de personnes admissibles font l’objet d’un dépistage du cancer colorectal. Situation actuelle ContrôleCancerColorectal recommande aux personnes de 50 à 74 ans présentant un risque moyen de cancer colorectal de se soumettre à un dépistage par test fécal immunochimique (TFi) tous les deux ans. ContrôleCancerColorectal recommande le dépistage par coloscopie aux personnes dont un ou plusieurs parents au premier degré (c’est-à-dire un parent, un frère, une sœur ou un enfant) ont reçu un diagnostic de la maladie. La proportion de personnes ayant subi au moins un des examens suivants augmentait avec l’âge : test RSOS/TFi, sigmoïdoscopie à sonde souple ou coloscopie. Les femmes semblent plus susceptibles de se soumettre à un dépistage du cancer colorectal à un âge plus précoce que les hommes. Cette différence dans la participation au dépistage selon le sexe semble s’équilibrer dans les groupes d’âge plus élevés. Nouveaux efforts Le dépistage du cancer colorectal permet de détecter le cancer à un stade plus précoce, lorsqu’il a plus de chances d’être guéri. Pour améliorer la participation au dépistage du cancer colorectal, Santé Ontario : Est passé du test de recherche de sang occulte dans les selles au TFi comme test de dépistage recommandé pour les personnes présentant un risque moyen de cancer du côlon en juin 2019. Le TFi est plus facile d’emploi et permet de mieux détecter le cancer du côlon et certains polypes précancéreux (excroissances dans le côlon ou le rectum qui peuvent devenir cancéreuses au fil du temps). Continue d’aider les prestataires de soins primaires qui participent à un modèle de pratique d’inscription des patients à déterminer les personnes qui doivent subir un dépistage, sont en retard ou ont besoin d’un suivi après un résultat anormal au test fécal grâce au rapport d’activité de dépistage. Santé Ontario s’est également associé aux communautés rurales des Premières Nations pour améliorer leur participation au dépistage et leurs taux de suivi en remettant un rapport d’activité de dépistage aux prestataires de soins primaires qui servent ces communautés. Continue de soutenir les programmes régionaux de lutte contre le cancer dans le cadre de campagnes annuelles de promotion du dépistage du cancer colorectal en leur fournissant du matériel promotionnel destiné au public, notamment une affiche, une carte postale, des publications sur les médias sociaux et un communiqué de presse régional. En mars 2020 et en août/septembre 2021, le ministère de la Santé de l’Ontario a également mené une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal dans toute la province. A fourni une trousse à outils pour la reprise à la suite de la pandémie de COVID-19 avec des ressources (p. ex. des messages clés, des publications sur les médias sociaux, des fiches d’information, des scripts téléphoniques pour les prestataires de soins primaires) aux prestataires de soins primaires et aux programmes régionaux de lutte contre le cancer afin de soutenir la participation au dépistage pendant la pandémie de COVID-19. Indicateur : Pourcentage de personnes ayant subi au moins l’un des examens suivants : 1) test RSOS/TFi (au cours des deux dernières années), 2) sigmoïdoscopie à sonde souple (au cours des dix dernières années) ou 3) coloscopie (au cours des dix dernières années) Mettre en œuvre le dépistage du cancer du poumon Où nous en sommes aujourd’hui Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Le dépistage du cancer du poumon est disponible dans quatre centres en Ontario par le biais du Programme ontarien de dépistage du cancer du poumon (PODCP). Toute personne admissible en Ontario peut y participer dans les centres actuels du PODCP. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Réduire l’incidence du cancer du poumon chez les personnes présentant un risque élevé de contracter la maladie. Situation actuelle L’Ontario a terminé la phase pilote relative au dépistage du cancer du poumon. L’évaluation intermédiaire a démontré un recrutement réussi de personnes présentant un risque élevé, une forte acceptation du programme d’abandon du tabagisme, un fort taux de détection du cancer, une évolution vers un stade plus précoce au moment du diagnostic et une grande satisfaction des participants. Une évaluation finale est en cours. Nouveaux efforts Le 1er avril 2021, le projet pilote est devenu le Programme ontarien de dépistage du cancer du poumon (PODCP). Les quatre centres ayant participé au projet pilote continuent d’offrir le dépistage organisé du cancer du poumon par l’intermédiaire du PODCP en utilisant les politiques et les processus actuels. Santé Ontario (Action Cancer Ontario) a hâte d’ajouter d’autres centres de dépistage du cancer du poumon à travers la province dans le cadre du PODCP. Indicateur : Niveau de mise en œuvre propre à chaque territoire de compétence du dépistage du cancer du poumon chez les personnes présentant un risque élevé Augmenter la participation au dépistage du cancer colorectal Où nous en sommes aujourd’hui Pourcentage de personnes à jour en matière de dépistage du cancer du côlon Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarques : Sont « à jour » en matière de dépistage les personnes âgées de 50 à 74 ans dont le dossier médical indique qu’elles ont effectué un test fécal (RSOS ou TFi dans le cadre du programme ColonCheck, ou autre RSOS) au cours des deux dernières années (2018-2019) ou subi une coloscopie/sigmoïdoscopie au cours des cinq dernières années (2015 à 2019). RSOS : recherche de sang occulte dans les selles TFi : test fécal immunochimique Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Améliorer les programmes et les possibilités de dépistage comme indiqué dans la Feuille de route pour la lutte contre le cancer au Manitoba, 2020. Situation actuelle Le programme ColonCheck a commencé en 2007 et utilise actuellement le test de recherche de sang occulte dans les selles (RSOS). Les données semblent indiquer une augmentation de la participation au dépistage du cancer du côlon en fonction de l’âge et chez les femmes du Manitoba. En outre, des analyses régionales indiquent que la proportion de Manitobains admissibles qui sont à jour en matière de dépistage du cancer du côlon est plus faible dans les régions relevant de l’ORS du Nord que dans les régions relevant des autres offices régionaux de la santé. ColonCheck recommande que les personnes asymptomatiques âgées de 50 à 74 ans et présentant un risque moyen subissent un dépistage tous les deux ans. ColonCheck envoie activement par la poste des trousses de RSOS et de TFi aux Manitobains admissibles (la trousse comprend une enveloppe affranchie pour le retour des échantillons). Les Manitobains peuvent également demander une trousse à ColonCheck en ligne, en personne ou par téléphone, ou en retirer une au bureau du programme. Les fournisseurs de soins de santé peuvent également demander que des trousses soient envoyées à leurs patients. Les médias sociaux, la radio et les journaux sont utilisés pour accroître la sensibilisation au dépistage du cancer du côlon. ColonCheck s’associe à des agents de liaison pour la mobilisation communautaire au sein de chaque office régional de la santé afin de fournir des ressources pour l’éducation de groupe et individuelle concernant les avantages du dépistage du cancer colorectal. Des modules ou programmes d’éducation sont également disponibles pour les éducateurs travaillant avec les nouveaux arrivants ou les personnes ayant un faible niveau d’alphabétisation, et sont offerts en anglais, en français et dans plusieurs autres langues. Des cliniques mobiles de dépistage du cancer du sein se déplacent dans les collectivités du Manitoba et offrent des renseignements sur le dépistage du cancer du côlon. Nouveaux efforts Le dépistage du cancer colorectal sera centralisé au Manitoba et le test fécal immunochimique (TFi) remplacera la RSOS à l’été 2023. Le programme destiné aux personnes présentant un risque accru est une amélioration du programme ColonCheck existant qui met l’accent sur les Manitobains ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer du côlon et vise à fournir des services plus adaptés aux personnes présentant un risque accru de cancer du côlon (p. ex. coloscopie par rapport au TFi ou à la RSOS). Le projet Re-invite invitera 15 000 Manitobains mal desservis (faisant l’objet d’un dépistage insuffisant, ayant atteint la date prévue de dépistage, n’ayant jamais subi de dépistage) âgés de 58 à 63 ans à subir une RSOS. Le projet « Developing Strategies for Under-Screened Populations Through Community Engagement » (élaboration de stratégies pour les personnes faisant l’objet d’un dépistage insuffisant grâce à la mobilisation communautaire) vise à déterminer et à éliminer les obstacles au dépistage du cancer colorectal (en particulier dans les communautés des Premières Nations). Indicateur : Pourcentage de personnes à jour en matière de dépistage du cancer du côlon Mettre en œuvre le dépistage du cancer du poumon Où nous en sommes aujourd’hui Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Remarque : Il est possible que toutes les étapes ne s’appliquent pas à un territoire de compétence donné, car les parcours de mise en œuvre sont uniques à chacun. Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Notre objectif Mettre en œuvre un programme de dépistage du cancer du poumon au Manitoba. Améliorer la durabilité des services et adopter les meilleures pratiques de dépistage du cancer (y compris l’introduction du dépistage du cancer du poumon) comme le souligne la Feuille de route pour la lutte contre le cancer au Manitoba, 2020. Situation actuelle Le Manitoba procède actuellement à la mise en œuvre partielle d’un programme de dépistage du cancer du poumon. Les lignes directrices sur le dépistage du cancer du poumon sont promues auprès des prestataires de soins primaires et des spécialistes. Nouveaux efforts À venir. Indicateur : Niveau de mise en œuvre propre aux territoires de compétence du dépistage du cancer du poumon pour les personnes présentant un risque élevé Augmenter la participation au dépistage du cancer colorectal Où nous en sommes aujourd’hui Pourcentage de personnes ayant effectué un TFi au cours des deux dernières années (2018 et 2019) ou ayant subi une coloscopie au cours des sept dernières années (2013 à 2019), par groupe d’âge Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Situation actuelle Les personnes de 50 à 74 ans font l’objet d’un dépistage du cancer colorectal tous les deux ans. Le programme de dépistage du cancer colorectal fournit des trousses de test à domicile aux résidents âgés de 50 à 74 ans. Les lignes directrices sur le dépistage du cancer colorectal ont été mises à jour pour tenir compte du profil de risque d’une personne. Le programme de dépistage du cancer colorectal a mis à jour les instructions relatives au TFi de manière à ce qu’elles utilisent des images afin d’en améliorer l’accessibilité. Nouveaux efforts En collaboration avec des partenaires communautaires, des plans et des objectifs stratégiques sont en cours d’élaboration en vue de mettre en place des systèmes de dépistage plus équitables. Un nouveau logiciel de dépistage soutiendra la mise au point d’un système de mesure du rendement du dépistage. Cela offrira de nouvelles possibilités d’améliorer la qualité. Indicateur : Pourcentage de personnes ayant effectué un TFi au cours des deux dernières années ou ayant subi une coloscopie au cours des sept dernières années, par groupe d’âge Mettre en œuvre le dépistage du cancer du poumon Où nous en sommes aujourd’hui Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires. Situation actuelle Des activités d’élaboration d’un programme détaillé sont en cours avec des intervenants provinciaux. Nouveaux efforts La Saskatchewan en est à la phase de planification préalable à la mise en œuvre dans le but d’élaborer un programme provincial de dépistage et de prévention du cancer du poumon axé sur la collaboration et sur l’équité. Indicateur : Niveau de mise en œuvre propre à chaque territoire de compétence du dépistage du cancer du poumon chez les personnes présentant un risque élevé Nos priorités Priorité 1 Réduire le risque de cancer dans la population Priorité 2 Diagnostiquer le cancer plus rapidement, avec exactitude et à un stade plus précoce Priorité 3 Offrir des soins de grande qualité dans le cadre d’un système durable et de calibre mondial Priorité 4 Éliminer les obstacles qui empêchent les gens d’obtenir les soins dont ils ont besoin Priorité 5 Offrir de l’information et du soutien aux personnes atteintes de cancer, aux familles et aux aidants Priorité 6 Des soins adaptés à la culture dispensés plus près du domicile Priorité 7 Des soins contre le cancer propres aux peuples autochtones et déterminés par ces derniers Priorité 8 Des recherches et des systèmes de données régis par les Premières Nations, les Inuits ou les Métis