Agir pour éliminer le cancer du col de l’utérus

Le cancer du col de l’utérus peut être prévenu et traité lorsqu’il est détecté à un stade précoce. Maintenant, il est temps de l’éliminer.

Multiethnic young friends enjoying together

Dites adieu au cancer du col de l’utérus

L’élimination du cancer du col de l’utérus est un objectif ambitieux. Mais le Canada a un plan, et des partenaires dans tout le pays le mettent en œuvre. Le travail est déjà en cours pour :

  • Augmenter le nombre de jeunes vaccinés contre le virus du papillome humain (VPH)
  • Introduire le dépistage primaire du VPH
  • Améliorer le suivi lorsque le test de détection du VPH d’une personne est positif

 

Regardez comment les dirigeants du monde entier prennent des mesures pour éliminer le cancer du col de l’utérus.

La transcription [Vidéo en anglais seulement]

Vaccins contre le VPH – une bonne nouvelle

La plupart des cas de cancer du col de l’utérus sont causés par le VPH, une infection sexuellement transmissible courante. La vaccination contre le VPH peut prévenir plus de 90 % des cas, et les programmes en milieu scolaire sont bien établis. Cependant, les taux de vaccination varient d’un bout à l’autre du pays et ont chuté pendant la fermeture des écoles lors de la pandémie. Certaines communautés, y compris les Premières Nations, les Inuits et les Métis ainsi que les jeunes qui ne vont pas à l’école, sont confrontées à des obstacles culturels et d’accès. Dans le cadre de la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer, des approches novatrices sont élaborées pour remédier à ces inégalités et augmenter les taux de vaccination dans tout le pays.

Recevoir un diagnostic de cancer est absolument dévastateur. Et si j’avais pu recevoir le vaccin contre le VPH plus tôt? Et si mon médecin généraliste avait pu me faire passer un test de dépistage du VPH et si j’avais bénéficié des suivis dont j’avais désespérément besoin? Il n’y avait que deux ou trois choses à changer, à améliorer, et tout cela aurait été évité pour moi et ma famille.

Le cancer du col de l’utérus peut devenir chose du passé. Je connais tellement d’autres femmes, qui mentionnent des histoires comme la mienne, et ce n’est tout simplement pas acceptable quand la maladie et le traumatisme qu’elle entraîne sont évitables. »

Cindy Howard
Winnipeg, Manitoba

Le test primaire de dépistage du VPH : un changement de la donne

À l’heure actuelle, les tests Pap sont la méthode la plus utilisée pour dépister le cancer du col de l’utérus. Toutefois, le dépistage primaire du VPH est un moyen plus efficace de déceler le VPH dans les cellules du col de l’utérus avant même que les cellules cancéreuses ne se développent – une approche novatrice qui sauvera des vies et aidera le Canada à atteindre son objectif. De nombreux territoires de compétence mettent en place des plans pour passer au test primaire du VPH, et une province a déjà lancé un projet pilote.

Le test primaire du VPH peut également offrir un autre avantage. L’autoprélèvement. Cela signifie que les personnes peuvent recueillir leur propre échantillon de cellules du col de l’utérus à l’aide d’un écouvillon fourni dans une trousse de dépistage. Les avantages? Commodité, intimité, confidentialité, sécurité culturelle et une nouvelle option pour les personnes qui n’ont pas facilement accès aux fournisseurs de soins de santé. Cela signifie que davantage de personnes auront accès au dépistage du cancer du col de l’utérus, y compris les personnes qui vivent en dehors des zones urbaines ou celles qui n’ont pas de fournisseurs de soins de santé primaires.